lundi 25 octobre 2010

Elections et civisme

J'ai un voisin de face qui a mis sur son mur l'affiche de son candidat à l'élection présidentielle. Quand il s'est réveillé ce matin cette affiche était déchirée.

Il a ragrdé ma maison avec suspicion car également sur mon portail se trouvent plusieurs affiches de mon candidat qui n'ont pas été touchées.

Je ne saurais me rabaisser à jouer à ce jeu macabre car chaque citoyen a le droit d'afficher son appartenance et cela doit être respecté pour le bon équilibre de la campagne d'abord et celui du vote ensuite et enfin celui de la victoire.

mercredi 20 octobre 2010

ELECTIONS ET MENSONGES

La période des élections générales, sous tous les cieux, se caractérise par une effervescence à nulle autre pareille. En effet, les chapelles politiques avec à leurs têtes les leaders, affûtent leurs armes et affinent leurs théories pour séduire et conquérir le maximum d'électeurs acquis à leurs causes.

C'est au cours de cette période, que les programmes de gouvernement et les projets de société, dans leur plus grande opulence, sont présentés aux populations : pluies de milliards, écoles gratuites, créations d'emplois, disparution ou éradication de la pauvreté, soins médicaux gratuits, métros, tramways, ports secs, cacao sur la lune, café sur le soleil,hévéa sur jupiter pour une baisse du coût de la vie, grand Abidjan, petit paris, nouveau New York, matelas électrifiés, eau courante portable, ....;

Les arguments s'en vont et s'entrecroisent au gré des inspirations nourries par les intérêts mercantilistes. Car, pour les principaux leaders qui s'affrontent, sans compter les figurants qui font office de fantoches, il n'y a et il n'y aura rien de nouveau sous le soleil. Leur différents passages aux rênes de pays, est la seule preuve qui se peut invoquer pour réfléchir sur la véracité des propos de campagne.

On le sait, en matière d'élections, les promesses n'engagent que ceux qui y croient. C'est dire qu'on ne peut choisir un candidat sur la base de ses allègations sommes toutes mensongères, mais sur la base du travail effectué lors de son mandat électif. Et Sarkozy ne dira pas le contraire quand trois millions de ses concitoyens dans toute la France décrient et dénoncent son plan de réforme des retraites. Le peuple est-il vraiment en phase avec lui-même car Sarkozy a été élu sur la base de ce programme de réformes.

En définitive, un point important à souligner: celui de maturité du peuple. Selon Arthur Koestler, dans son ouvrage, le zéro et l'infini, il précise et je cite: "la maturité d'un peuple consiste en sa capacité à reconnaître ses propres intérêsts. Le degré de maturité du peuple est donc proportionnel à sa capacité de choisir les dirigeants qu'il faut pour se développer".

Je me pose ainsi la question pour mon pays la Côte d'Ivoire: Est-on matures? Ivoirien, Ivoirienne, ne te laisse séduire par rien; que ce soit: l'argent, les postes, les biens matériels, les belles paroles,... car il y a beaucoup de mensonges actuellement; or, le diable est le père du mensonge. L'on risque de porter à la tête de notre pys un démon en chair si nous n'y prenons garde.

QUE DIEU BENISSE LA COTE D'IVOIRE!