Ce sont des moments très pénibles que traverse la Côte d'Ivoire avec cette crise postélectorale dont le culminant est la bataille d'Abidjan. Cette bataille a eu conséquences le déplacement de millions de populations vers les zones non atteintes par le conflit.
A Adiaké où je suis domicilié, j'ai vu cette localité accueillir des centaines et des centaines de déplacés. Quand les autochtones d'Adiaké vont se réfugier dans les villages derrière la lagune, Aby, ce sont les gens fuyant les violences qui y viennent s'installer.
Au niveau de l'Église, nous avons accueillis nombre de familles qui ont là un lieu pour prier et rester en contact avec le Seigneur Jésus.
La vie de ces déplacés est parfois très difficiles. Ceux qui ont les moyens se prennent une existence paisible dans les hôtels à prix loyer; mais les moins nantis sont dans maisons de deux pièces avec deux ou trois familles dormant dans les salons, les cuisines et même sur les terrasses.
En situation de crise, économie de crise; en temps de guerre, économie de guerre. Les prix ont flambé, les denrées se raréfient, les couloirs alimentaires déplacent leurs assiettes et les salaires restent encore des promesses.
Vivement qu'on traverse cette passe pour une nouvelle ère des mots et non des armes.
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