mardi 30 juillet 2013

In Coordination Sud

Sortie du livre « La cause des associations » – Fonda

Le 23/09/2013
fonda
La Fonda a récemment célébré ses trente ans. A cette occasion, elle publie un livre : La cause des associations.
A un moment clef de leur démarche de prospective pour le monde associatif, il est apparu important de mettre en lumière le travail essentiel d’hommes et de femmes qui ont contribué à mieux faire reconnaître les « spécificités méritoires » des associations. A la création de la Fonda, le monde associatif pâtissait de ce qui fait pourtant sa plus grande richesse : sa diversité. Pour peser dans le débat public, il fallait rassembler. Les fondateurs ont misé sur le dialogue. L’intelligence collective a fait le reste.
Cet héritage, ils s’efforçent de le faire le fructifier. Comprendre et valoriser le fait associatif ont toujours été au cœur de la mission de la Fonda. Elle est menée en convoquant des expertises de tous horizons, en se projetant dans le futur pour bâtir des stratégies, en coproduisant des analyses propres à soutenir les décisions.
Aussi avons-nous le plaisir de vous inviter à une rencontre conviviale à l’occasion de la sortie de « La Cause des associations », le lundi 23 septembre 2013 à 18 h 30 à la Fonda 18 rue de Varenne 75007 Paris.
Nous réservons à cette occasion une surprise qui témoigne du dynamisme de la Fonda et de son intention de continuer à œuvrer pour le fait associatif.
Pour commander l’ouvrage : http://www.fonda.asso.fr/Bon-de-commande.html
NB : les abonnés à La tribune fonda le recevront gracieusement.

Conseils d'un transformateur

Rien n'est plus permanent sur la terre que le changement ou la transformation de nos vies.

Conseils d'un transformateur

La voie d'excellence est celle de savoir ce que Dieu demande et veut de nous pour éviter de s'épuiser à faire plusieurs choses.

livre

http://www.coordinationsud.org/evenement/fonda-save-the-date-sortie-du-livre-la-cause-des-associations-23-septembre-2013/

vendredi 5 juillet 2013

citation

La maturité d'un peuple est proportionnelle à son degré compréhension du fonctionnement de l'ensemble des structures sociales. 

Arthur KOESTLER in le zéro et l'infini.

Conseils de Machiavel, le Prince

Voyons mon ami, on ne peut pas 
vivre sans pitié.

Conseils de Machiavël, le Prince

Celui qui veut régner doit tuer Brutus.

jeudi 4 juillet 2013

Conseils d'un transformateur

Le Fils est celui qui, transformé par la Parole, devient une semence et assume des responsabilités.

Conseils d'un transformateur

Les enfants créent les problèmes, les Fils les résolvent.

Conseils d'un transformateur

Notre place est dans les lieux de perdition pour apporter l'évangile et discipliner les nations.

Conseils d'un transformateur

Le monde est un système en opposition avec le système du royaume de Dieu.

Conseils d'un transformateur

Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir.

Ressources

Rapport de mission  du forum international Francophone Jeunesse et emploi vert de Niamey, Commission Nationale de la Francophonie, 2012
L’appel de Lyon, 2012
Rapport général Rio+20, 2012
Rapport de mission Rio+20, Commission Nationale de la Francophonie, 2012
Elise Thétard-Henri, Les jeunes, en formation ou en recherche d’emploi, face aux métiers verts, 2010
Julien Lamon, Les mythes des emplois verts, 2011
Observatoire bruxellois de l’emploi, Les emplois verts à Bruxelles analyse exploratoire, 2010

LES ORGANISMES INTERNATIONAUX ET L’EMPLOI VERT

III.1- L’organisation Internationale du Travail (OIT)
 Le véritable potentiel de l'économie sociale et solidaire
Le Directeur général de l'OIT, Guy Ryder, a plaidé pour une meilleure compréhension de la capacité de l'économie sociale et solidaire (ESS) en 2013 qui regroupe les coopératives, les entreprises sociales et les organismes mutualistes à agir de manière positive sur l'économie.

S'exprimant lors de l'ouverture de la conférence organisée par l'Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (UNRISD) Potential and Limits of Social and Solidarity Economy (Le potentiel et les limites de l'économie sociale et solidaire), M. Ryder a déclaré que le travail décent était menacé par les politiques d'austérité que de nombreux gouvernements ont adoptées pour répondre à la crise économique.

"Nous devons comprendre plus en profondeur ce que les entreprises et les organisations de l'économie sociale et solidaire peuvent offrir pour garantir la multiplication des emplois décents et productifs dans un cadre durable."

Dans les régions rurales où résident 75 pour cent des populations pauvres du monde les coopératives, les sociétés mutualistes et les organismes de microfinance sont des acteurs clés pour atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté, de sécurité alimentaire et d'insertion sociale, a expliqué M. Ryder.

III.2- Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE)

 La promotion de l'économie verte dans six secteurs clés permet de créer de nouvelles opportunités commerciales

Rendre le commerce international plus écologique représente une étape essentielle afin d'atteindre le développement durable, et les pays en développement (PED) sont bien placés pour aider à promouvoir cette transition, selon un nouveau rapport diffusé aujourd'hui par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).
" Aujourd'hui, dans un monde de plus en plus interconnecté où des milliards de dollars en biens et services sont échangés chaque année, rendre le commerce international plus écologique présente toujours des défis, mais offre également des opportunités considérables ", a déclaré Achim Steiner, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur exécutif du PNUE. " Si nous voulons inverser le déclin de la biodiversité à l'échelle planétaire, réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), mettre un terme à la dégradation des terres et protéger nos océans, il est impératif que le commerce international devienne plus durable et contribue à la protection du capital naturel des économies du monde en développement ".
Au cours des deux dernières décennies, le commerce n'a cessé de s'élargir, favorisant ainsi la croissance économique et le progrès et permettant d'éradiquer la pauvreté dans les PED. Dans le même temps, toutefois, l'augmentation du volume des échanges a exercé une pression supplémentaire sur les ressources naturelles, entraîné l'accroissement des émissions de GES et contribué aux inégalités sociales.
La structure du commerce international montre que les PED, et en particulier les pays les moins avancés (PMA), dépendent toujours largement des produits basés sur les ressources naturelles et des matières premières pour leurs exportations. Toutefois, afin d'atteindre un développement économique durable à long terme, les PED doivent saisir les opportunités tangibles et réelles qui leur permettront de diversifier leur économie et de se positionner de manière à tirer parti de la demande globale croissante pour des produits et services plus écologiques.
Bien qu'il ne représente encore qu'une faible part du marché international, le commerce de produits certifiés et de biens et services environnementaux est en hausse en termes absolus. Par exemple, le marché mondial des technologies à basse émission de carbone et à haut rendement énergétique, qui comprend les produits innovants dans le domaine de la fourniture d'énergie renouvelable, devrait presque tripler pour atteindre 2,2 milliards de dollars US d'ici à 2020.
Le rapport intitulé " L'économie verte et le commerce » tendances, défis et opportunités ", constate que les PED disposant d'abondantes ressources renouvelables sont bien placés pour exploiter les opportunités leur permettant d'augmenter leurs parts de marché dans le commerce international des biens et services durables.
Le rapport fait l'analyse de six secteurs économiques (agriculture, pêche, forêts, manufacture, énergies renouvelables et tourisme) dans lesquels les débouchés commerciaux existent, et identifie les mesures, telles que les réformes politiques et la certification, pouvant aider les PED à tirer parti de ces marchés.
Certaines des tendances relevées dans ce rapport illustrent ci-dessous ce potentiel dans les secteurs étudiés :
  • Agriculture : le marché mondial des aliments et boissons biologiques devrait s'accroître et atteindre 105 milliards de dollars US d'ici à 2015, par rapport à une valeur totale de 62,9 milliards de dollars US en 2011. Ainsi, la production de thé respectant les normes en matière de durabilité a augmenté de 2 000% entre 2005 et 2009.
  • Pêche et aquaculture : la pêche d'espèces sauvages déjà certifiée ou en cours d'évaluation complète enregistre des captures annuelles de près de 18 millions de tonnes métriques de fruits de mer. Cela représente environ 17% de la capture annuelle mondiale dans le secteur de la pêche d'espèces sauvages, et la demande dépasse largement l'offre. De plus, la valeur totale de fruits de mer d'élevage conformément aux normes de durabilité certifiées devrait atteindre 1,25 milliard de dollars US d'ici à 2015, comparé à 300 millions de dollars US en 2008.
  • Forêts : au début 2013, la surface totale de forêts certifiées à travers le monde s'établit à près de 400 millions d'hectares, ce qui représente environ 10% des ressources forestières mondiales. Les ventes de produits ligneux certifiés totalisent plus de 20 milliards de dollars US par an.
  • Industrie manufacturière : de nombreux fournisseurs rendent leurs pratiques plus écologiques dans le but de sécuriser leur positionnement au sein des chaînes d'approvisionnement internationales. Cette démarche est illustrée, par exemple, par une hausse de 1 500% du nombre de certifications ISO 14001 à l'échelle mondiale dans la gestion de l'environnement entre 1999 et 2009.
  • Énergies renouvelables : depuis 1990, la croissance mondiale annuelle des capacités d'approvisionnement en panneaux photovoltaïques, énergie éolienne et biocarburants représente en moyenne respectivement 42, 25 et 15%. En 2010, les investissements dans la fourniture d'énergies renouvelables ont atteint 211 milliards de dollars US, soit cinq fois plus qu'en 2004, et plus de la moitié de ces investissements ont été réalisés dans les PED. Les PED ont considérablement augmenté leurs exportations d'équipements destinés à l'exploitation des sources d'énergie renouvelables tels que les panneaux photovoltaïques, les éoliennes et les chauffe-eau solaires, tout en élargissant leur potentiel afin d'exporter l'électricité issue de sources renouvelables.
  • Tourisme : en 2012, le nombre de touristes internationaux a pour la première fois atteint un milliard par an. Dans les PED, la part de marché dans cette industrie est passée de 30% en 1980 à 47% en 2011 et devrait atteindre 57% d'ici à 2030. Le sous-secteur connaissant la croissance la plus rapide dans le domaine du tourisme durable est l'écotourisme, qui est centré sur les activités liées à la nature. De nombreux PED disposent d'un avantage comparatif dans le secteur de l'écotourisme du fait de leurs environnements naturels, leur patrimoine culturel et les possibilités de circuits d'aventure.
" Le passage à une économie verte peut ouvrir la voie à de nouveaux débouchés commerciaux, qui à leur tour permettront de rendre le commerce international plus durable ", a déclaré M. Steiner. " Dans le même temps, le commerce de biens et de services environnementaux est manifestement un domaine dans lequel de nombreux PED possèdent un avantage concurrentiel. Grâce à la mise en place de politiques et régimes tarifaires adaptés, les PED sont bien placés pour encourager la transition mondiale vers une économie plus durable ".

III.3- L’Organisation de Coopérations et de développement Economiques (OCDE)

S’agissant du défi de la croissance verte  et du développement, visant à répondre aux besoins sans dilapider les ressources, les pays en voie de développement sont confrontés à des capacités insuffisantes et dépendent de leurs ressources naturelles. La croissance verte représente aussi une opportunité pour passer à des modes de production et de consommation durables en améliorant les infrastructures. L’OCDE travaille à l’étude de stratégies qui pourraient être mises en œuvre dans cette perspective. L’OCDE présente une initiative concrète pour globaliser et partager les connaissances grâce à une « plateforme de connaissances sur la croissance verte », mise au point dans le cadre d’un partenariat mis au point entre le global green growth institute, l’OCDE, le PNUE et la Banque Mondiale et lancée du 11 au13 janvier 2012 au Mexique, visant à faciliter la coordination, la dissémination et le partage des connaissances sur l’économie verte. Sa mission consiste à identifier et traiter les principales lacunes de connaissances théoriques et pratiques en matière de croissance verte et aider les pays à créer, initier et appliquer des projets dans ce domaine tout en facilitant le partage des connaissances.
tion� f c s �O G s. Dans ce même esprit, les projets et les programmes mis en œuvre dans le cadre de l’économie verte devront être soumis aux évaluations des incidences environnementales.


En outre, de nouvelles pratiques telle que l’écoconception à partir des ressources renouvelables permet l’intégration de l’économie verte dans l’économie traditionnelle en favorisant la prise en compte de l’environnement sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit ou d’un service dès leur conception. Une initiative de partenariat dans ce cadre est de nature à permettre la collecte et l’échange des meilleures pratiques et les outils disponibles au niveau francophone et international pour mutualiser les moyens, créer des plateformes collaboratives (experts et entreprise) sur l’écoconception, l’évaluation environnementale (ACV), la conception en vue du recyclage, la responsabilité élargie des producteurs, etc., en s’appuyant sur les normes internationales en matière de management de l’environnement (ISO 14000 et autres) ou d’écoconception des produits et des bâtiments. Une telle plateforme constituerait une source de sensibilisation, de veille et d’aide à la décision

2-      Les participants au colloque « forêt, économie et lutte contre la pauvreté », ont considéré qu’au-delà des services économiques (production et exploitation de produits ligneux et non ligneux, écotourisme, etc.), la forêt dispense aussi de services intangibles difficilement quantifiables que l’économie moderne ignore et au mieux peine à prendre en compte : les services éco-systémiques (régulation climatique, hydrographique, pédologique et biologique) les services socioculturels (production de valeurs symboliques, culturelles, artistiques, patrimoniales, éducatives et de ressourcements physiques et spirituels). Les systèmes agroforestiers contribuent à garantir ces trois types de service. Il est ainsi recommandé l’intégration des systèmes agro-forestiers dans la définition des forêts afin de permettre leur éligibilité aux programmes de financement des services écosystémiques (CDM, PES, REDD+). Considérant plus particulièrement les enjeux globaux posés par les forêts du Bassin du Congo, les participants appellent à leur conservation et leur gestion durable. Les pays devraient mener des stratégies intégrées du développement durable où la forêt et les produits qui en sont extraits jouent pleinement leurs rôles notamment à travers des politiques nationales, des initiatives régionales et internationales, aux travers des cadres juridiques adéquats tant pour les forêts que pour les systèmes agroforestiers. Les pays devraient également veiller au soutien de leurs populations locales et autochtones pour leur assurer la pleine maîtrise sur les ressources et services des forêts dont elles dépendent. Il apparaît donc important d’investir dans la recherche et le renforcement des capacités afin de faciliter la prise de décision, ce qui nécessite une gouvernance et une mobilisation intersectorielle pour assurer une valorisation durable des services rendus par les forêts au niveau des pays et au niveau international.

-          La participation de la Francophonie à RIO+20
Du 13 au 22 juin 2012 s'est tenue à Rio la conférence RIO+20. Une délégation de la Francophonie dirigée par l'Administrateur de l'OIF y a pris activement part. Elle a suivi en qualité d'observateur les négociations débutées le 13 juin au centre de congrès.

La Francophonie, en marge de la conférence, a mené des activités parallèles comme contribution aux débats et échanges permettant de développer des propositions de solutions et de pistes d'actions pour la mise en œuvre du contenu de la Déclaration adoptée. La délégation de l'OIF a aussi participé à plusieurs évènements organisés par des pays membres de l'OIF et autres partenaires.

La journée du 21 juin a accueilli la concertation  francophone de haut niveau sous la présidence de la Suisse et l'évènement parallèle conjointement organisé avec le Secrétariat du Groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), en présence de Messieurs l'Administrateur de l'OIF et le Secrétaire exécutif des ACP. Ces deux évènements ont constitué les points culminants de la participation francophone à RIO+20 avec la présence, notamment, des Présidents du Bénin et d'Haïti, du Premier ministre du Québec, d'une quinzaine de ministres  et de hautes personnalités de l'espace francophone. Ils ont enregistré une présence moyenne de 200 personnes environ  avec un débat très fructueux. L'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF), organe subsidiaire de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a joué un rôle important dans 
l'organisation et le bon déroulement de la participation de la Francophonie à Rio+20.

II.2- Les actions
-          Les actions de sensibilisation, de formation (c’est ainsi que la CNF a en projet un séminaire de formation des élus locaux à l’économie verte) et d’information ;
-          Le colloque International sur le droit de l’environnement du 29 au 31 Octobre 2013 à Abidjan, organisé par l’Institut de la Francophonie pour le développement durable.
-          La Francophonie tient à maintenir ses fonctions même en matière d’économie verte à savoir, les fonctions de service, de mobilisation, de médiation et de contribution.
II.3- Les structures  francophones et la question de l’emploi vert.
- La Direction du Développement Durable et de la Solidarité
L’existence de cette direction découle de l’une des quatre (4) grandes missions de la Francophonie. A travers cette direction, l’OIF entend contribuer à une meilleure gestion des ressources naturelles, à une rationalisation de l’utilisation de l’énergie, à une approche pragmatique dans le développement local et l’intégration du développement durable dans l’économie mondiale qui se doit d’être une économie sociale et solidaire.
- L’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD)
Anciennement appelé Institut de la Francophonie pour l’Energie et l’Environnement (IEPF),  l’IFDD est un organe subsidiaire de la Francophonie qui œuvre dans le domaine de l’environnement, de l’énergie et désormais du développement durable.
- Le Système Médiaterre
Il s’agit d’un système d’information francophone mondial pour le développement durable. Il publie des articles et des dépêches sur l’ensemble des domaines du développement durable dont l’emploi vert.


POLITIQUE FRANCOPHONE EN MATIERE D’EMPLOI VERT

L’engagement de la Francophonie dans le domaine du développement durable remonte aux années 1990. Au fil de l’évolution la politique francophone en matière d’emploi vert s’est affirmée et se perçoit à travers les déclarations sur la question, les actions menées et structures francophones prenant en compte cette donne.
II.1- Les déclarations
-          Le Forum International Francophone de la Jeunesse et l’Emploi Vert (FIFJEV) de Niamey du 16 au 20 Janvier 2012 ;
En partenariat avec le Gouvernement du Niger, ce forum a rassemblé plus de 500 jeunes francophones du monde entier. A l’issue des travaux, les jeunes ont proposé  entres autres  recommandations :

Vision de la jeunesse francophone pour l’économie verte

L’économie verte doit être basée sur la solidarité des peuples et reconnaître le principe de la dignité et de la primauté humaine. Elle peut seulement se développer grâce à l’égalité des genres, la bonne gouvernance, la stabilité sociale et politique et la sécurité.

L’économie verte doit permettre d’accélérer la transition vers des modes de production et de consommation durable, créateur d’emplois décents et qui assurent une meilleure répartition des richesses au niveau national et global en vue d’éradiquer la pauvreté.

Création d’emplois verts : propositions de la jeunesse

Adopter, mettre en place et respecter des plans de gestion intégrée des ressources en eau, qui tiennent compte des impacts des changements climatiques, tant au niveau local qu’a l’échelle des bassins versants, et qui assurent notamment une meilleure gestion des eaux de pluies et des eaux usées.

Garantir une bonne répartition des ressources issues de l’industrie extractive en s’assurant que les communautés locales concernées bénéficient effectivement des redevances qui leur sont réservés ;

Promouvoir une gouvernance éco-responsable consensuelle et participative des Nouvelles Technologies de l’Information et des communications en adoptant des normes, cadre législatif et labels environnementaux spécifiques au TIC ;

Impliquer les jeunes dans la préservation et la valorisation des patrimoines culturels, matériels et immatériels qui constituent un vecteur de tourisme durable et de création d’emplois par l’Education, la formation et la sensibilisation des jeunes ;

Offrir en priorité un financement aux projets correspondant aux filières porteuses d’emplois verts par les institutions financières(les banques de Développement et régionales) en adaptant les taux d’intérêt aux projets des jeunes entrepreneurs ;

Promouvoir l’utilisation des technologies innovantes dans la construction et le bâtiment, utilisant notamment les matériaux locaux qui offrent une plus grande efficacité énergétique et diminuent l’empreinte écologique, en vue de l’amélioration des conditions de vie ;
  
-          L’appel de Lyon les 8 et 9 Février 2012;
Le Forum de Lyon a préparé la contribution d’acteurs de l’espace francophone au
processus de négociation, à l’instar de ce qui s’est fait pour les Sommets de Rio en
1992 et de Johannesburg de 2002.

En amont du forum de haut niveau du 8 et 9 février, des ateliers thématiques ont été organisés, regroupant des experts francophones de différents domaines : forêts, financement, transition énergétique, collectivités locales, responsabilité sociétale et normes pour le développement durable, droit de l’environnement et justice environnementale, information et développement durable, formation et compétences, innovation-éco-conception, culture et développement durable, accès aux services essentiels de développement durable, média et développement durable, jeunesse et emplois verts.

Les discussions et débats ont débouché sur des propositions de pistes d’action et de solutions concrètes, permettant à la Francophonie d’informer les États et gouvernements membres et de leur proposer des éléments et des argumentaires de négociation. Ces recommandations favorisent la prise en charge et l’intégration de l’économie verte et des principes de gouvernance du développement durable dans l’élaboration et l’exécution des différentes politiques sectorielles. Les recommandations relatives à l’emploi vert sont les suivantes :

1-      L’économie verte, qui est à l’ordre du jour de la conférence de Rio+20, est un  puissant levier de changement qui permet de contribuer au développement durable, à la lutte au changement climatique et à la lutte contre la pauvreté. Elle  vise à renforcer la résilience des écosystèmes pour assurer la base sur laquelle s’appuie le développement économique intégrant les dimensions éthiques (équité, justice et responsabilisation) ainsi que la prise en compte du capital naturel qui n’est pas illimité. L’économie verte ne se substitue pas au développement durable, et doit être mise en œuvre selon les priorités nationales de chaque pays. Elle ne se réduit pas aux technologies vertes et aux savoir-faire, aux éco-entreprises, aux financements spécifiques, mais implique avant tout une transformation en profondeur des modes de production et de consommation. Une telle transformation implique l’intégration de l’environnement et de la prise en compte du social et du culturel dans l’ensemble de l’activité économique. L’économie verte suppose également l’engagement citoyen et la capacité collective de préserver les écosystèmes.

En cette période de crise mondiale économique et financière, l’économie verte apparait comme un moyen de juguler les effets de celle-ci, en créant des emplois locaux, en produisant et en consommant de façon plus responsable, tout en respectant la planète. L’adoption du cadre décennal de programme sur les modes de consommation et de production durable participe de la réalisation de ces objectifs. Dans ce même esprit, les projets et les programmes mis en œuvre dans le cadre de l’économie verte devront être soumis aux évaluations des incidences environnementales.

En outre, de nouvelles pratiques telle que l’écoconception à partir des ressources renouvelables permet l’intégration de l’économie verte dans l’économie traditionnelle en favorisant la prise en compte de l’environnement sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit ou d’un service dès leur conception. Une initiative de partenariat dans ce cadre est de nature à permettre la collecte et l’échange des meilleures pratiques et les outils disponibles au niveau francophone et international pour mutualiser les moyens, créer des plateformes collaboratives (experts et entreprise) sur l’écoconception, l’évaluation environnementale (ACV), la conception en vue du recyclage, la responsabilité élargie des producteurs, etc., en s’appuyant sur les normes internationales en matière de management de l’environnement (ISO 14000 et autres) ou d’écoconception des produits et des bâtiments. Une telle plateforme constituerait une source de sensibilisation, de veille et d’aide à la décision

2-      Les participants au colloque « forêt, économie et lutte contre la pauvreté », ont considéré qu’au-delà des services économiques (production et exploitation de produits ligneux et non ligneux, écotourisme, etc.), la forêt dispense aussi de services intangibles difficilement quantifiables que l’économie moderne ignore et au mieux peine à prendre en compte : les services éco-systémiques (régulation climatique, hydrographique, pédologique et biologique) les services socioculturels (production de valeurs symboliques, culturelles, artistiques, patrimoniales, éducatives et de ressourcements physiques et spirituels). Les systèmes agroforestiers contribuent à garantir ces trois types de service. Il est ainsi recommandé l’intégration des systèmes agro-forestiers dans la définition des forêts afin de permettre leur éligibilité aux programmes de financement des services écosystémiques (CDM, PES, REDD+). Considérant plus particulièrement les enjeux globaux posés par les forêts du Bassin du Congo, les participants appellent à leur conservation et leur gestion durable. Les pays devraient mener des stratégies intégrées du développement durable où la forêt et les produits qui en sont extraits jouent pleinement leurs rôles notamment à travers des politiques nationales, des initiatives régionales et internationales, aux travers des cadres juridiques adéquats tant pour les forêts que pour les systèmes agroforestiers. Les pays devraient également veiller au soutien de leurs populations locales et autochtones pour leur assurer la pleine maîtrise sur les ressources et services des forêts dont elles dépendent. Il apparaît donc important d’investir dans la recherche et le renforcement des capacités afin de faciliter la prise de décision, ce qui nécessite une gouvernance et une mobilisation intersectorielle pour assurer une valorisation durable des services rendus par les forêts au niveau des pays et au niveau international.

-          La participation de la Francophonie à RIO+20
Du 13 au 22 juin 2012 s'est tenue à Rio la conférence RIO+20. Une délégation de la Francophonie dirigée par l'Administrateur de l'OIF y a pris activement part. Elle a suivi en qualité d'observateur les négociations débutées le 13 juin au centre de congrès.

La Francophonie, en marge de la conférence, a mené des activités parallèles comme contribution aux débats et échanges permettant de développer des propositions de solutions et de pistes d'actions pour la mise en œuvre du contenu de la Déclaration adoptée. La délégation de l'OIF a aussi participé à plusieurs évènements organisés par des pays membres de l'OIF et autres partenaires.

La journée du 21 juin a accueilli la concertation  francophone de haut niveau sous la présidence de la Suisse et l'évènement parallèle conjointement organisé avec le Secrétariat du Groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), en présence de Messieurs l'Administrateur de l'OIF et le Secrétaire exécutif des ACP. Ces deux évènements ont constitué les points culminants de la participation francophone à RIO+20 avec la présence, notamment, des Présidents du Bénin et d'Haïti, du Premier ministre du Québec, d'une quinzaine de ministres  et de hautes personnalités de l'espace francophone. Ils ont enregistré une présence moyenne de 200 personnes environ  avec un débat très fructueux. L'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF), organe subsidiaire de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a joué un rôle important dans 
l'organisation et le bon déroulement de la participation de la Francophonie à Rio+20.

II.2- Les actions
-          Les actions de sensibilisation, de formation (c’est ainsi que la CNF a en projet un séminaire de formation des élus locaux à l’économie verte) et d’information ;
-          Le colloque International sur le droit de l’environnement du 29 au 31 Octobre 2013 à Abidjan, organisé par l’Institut de la Francophonie pour le développement durable.
-          La Francophonie tient à maintenir ses fonctions même en matière d’économie verte à savoir, les fonctions de service, de mobilisation, de médiation et de contribution.
II.3- Les structures  francophones et la question de l’emploi vert.
- La Direction du Développement Durable et de la Solidarité
L’existence de cette direction découle de l’une des quatre (4) grandes missions de la Francophonie. A travers cette direction, l’OIF entend contribuer à une meilleure gestion des ressources naturelles, à une rationalisation de l’utilisation de l’énergie, à une approche pragmatique dans le développement local et l’intégration du développement durable dans l’économie mondiale qui se doit d’être une économie sociale et solidaire.
- L’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD)
Anciennement appelé Institut de la Francophonie pour l’Energie et l’Environnement (IEPF),  l’IFDD est un organe subsidiaire de la Francophonie qui œuvre dans le domaine de l’environnement, de l’énergie et désormais du développement durable.
- Le Système Médiaterre
Il s’agit d’un système d’information francophone mondial pour le développement durable. Il publie des articles et des dépêches sur l’ensemble des domaines du développement durable dont l’emploi vert.


APPROCHE FRANCOPHONE ET INTERNATIONALE DE L’EMPLOI VERT (1)

I-                   CONCEPTS OPERATIONNELS
Emploi vert
L’emploi vert est une notion en pleine maturation à la fin de l'année 2009. L'environnement et le développement durable sont en effet au cœur des débats après le crac financier de l’été 2009, les effets avérés des changements climatiques, et la lutte contre la délocalisation du travail. L’emploi vert concerne l’économie verte. L’emploi vert regroupe les fonctions directement liées à l’environnement (protection de la nature, biodiversité, paysages, ...) et celles associées à la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE). Le secteur des énergies renouvelables est la locomotive de l’emploi vert. Laurent Wauquiez, Secrétaire d'Etat à l'Emploi, estimait fin 2009, que l’emploi vert pourrait représenter à terme 450.000 emplois en France. Le Grenelle de l’environnement table sur 600.000 emplois verts potentiels en France[1].
La notion d’emploi vert est aussi associée à celle d’économie verte.
Economie verte
L’économie verte recouvre l’ensemble des activités économiques liées directement ou indirectement à la protection de l’environnement. L’économie verte recouvre ainsi la gestion des ressources rares, les énergies renouvelables, le changement climatique, la prévention des risques, ou encore la gestion des déchets.[2]




[1] Dictionnaire de l’environnement
[2] Dictionnaire, idem

FONDS DE GARANTIE DES INDUSTRIES CULTURELLES (FGIC)

Nommé à la Tête la Commission Nationale de la Francophonie, ex-AICF, en Janvier 2012, M. Epiphane ZORO a mis un accent particulier sur les industries culturelles, en invitant les collectivités territoriales à s’impliquer dans le développement des PMI et PME culturelles locales afin de saisir les opportunités offertes par la Francophonie, notamment le FGIC. Il donne ainsi un signal fort sur le repositionnement de la Côte d’Ivoire dans l’espace francophone et ce, pour le bonheur opérateurs culturels ivoiriens.

L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) ont créé en 2003, le Fonds de Garantie des Industries Culturelles (FGIC) dont l’objet est d’octroyer des garanties en couverture des opérations de financement bancaire (prêts directs,   crédit-bail, caution bancaire) en faveur des entreprises culturelles en Afrique de l’Ouest. La gestion de ce fonds est confiée à la BIDC, basée à Lomé, au Togo (Voir annexe N°1).

Ce Fonds s’adresse aux cibles suivantes : Banques Commerciales, acteurs culturels de toutes les filières (Cinéma, Audiovisuel, Edition/Livres, Musique, Presse écrite, Radios, Télévision, Arts plastiques, Production multimédia, Théâtre, etc.), Associations culturelles, Ministères en charge de la Culture, des Arts et de l’Artisanat.

Dans le cadre de la tournée de promotion du FGIC, une délégation de la BIDC a effectué une visite, en Côte d’Ivoire, du 19 au 23 septembre 2011. Cette délégation était constituée de M. Mohamed DIALLO, Conseiller financier du Président de la BIDC et Responsable du FGIC, et de M. TAKOUGNADI Rodrigue, Assistant de M. Mohamed DIALLO. Cette tournée s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du plan marketing du FGIC.

Par ailleurs, à la faveur de l’élaboration de son cadre stratégique quinquennal 2012-2017, assorti de son plan d’action biennal 2012-2013, la Commission Nationale de la Francophonie (CNF) avec à sa tête M. Epiphane ZORO, le Secrétaire Général, a fait ressortir un axe stratégique qu’est celui de la diversité culturelle et linguistique. En effet, cet axe a pour objectif premier de promouvoir les industries culturelles avec entre autres résultats, de permettre à des entreprises culturelles d’être éligibles au FGIC.  Une telle initiative sera perceptible à travers les indicateurs de résultats ou de performance que sont le nombre d’entreprises bénéficiaires du FGIC, ainsi que le poids économique de celles-ci. Il en découle comme actions prioritaires, l’accompagnement et l’assistance technique de ces entreprises jusqu’à l’obtention de crédits, sans oublier le renforcement des capacités des entrepreneurs culturels.
En tant qu’interface et opérateur national de la Francophonie en Côte d’ivoire, la CNF a opté pour l’implication des territoriales qui seront les premiers bénéficiaires du développement des industries culturelles dans leurs localités. A ce titre, elle a adopté une démarche qui est la suivante :
1-    Négociations avec les collectivités locales;
2-    Incitation des collectivités locales à s’impliquer dans le développement des industries culturelles locales,
3-    Négociations avec les banques et les établissements financiers pour un partenariat financier ;
4-    Identification d’un cabinet de notaire dont la mission est d’assister les promoteurs dans le dossier (projet rentable et plan d’affaires) et la forme sociétaire (SARL, SURL, SA, GIE, etc.) ;
5-    Signature d’une convention entre l’AICF, la banque et le Notaire ;
6-    Assistance technique apportée aux opérateurs identifiés dans le montage de leur projet ;
7-    Responsabilité de l’AICF quant à suivre le dossier au niveau du FGIC.
Cette démarche de la CNF a pris corps à travers des séances de travail avec des collectivités territoriales ciblées à savoir, le District d’Abidjan, La Commune de Yopougon et la Commune d’Abobo. Aussi, dans le but de soumettre des projets bancables et rentables, la CNF s’est attachée les services d’un expert en entrepreneuriat pour la rédaction technique des projets et l’élaboration des plans d’affaires. A cela s’ajoute l’expertise d’un conseil juridique en l’occurrence, l’étude de Notaire, ZEHOURI NOTARIAL PARIS-VILLAGE pour les orientations sur les choix de la personne morale de droit privé à naître, particulièrement les sociétés quand cela l’exige.

LES RENCONTRES AVEC LES COLLECTIVITES TERRITORIALES CIBLEES

La CNF a ciblé un certain nombre de collectivités territoriales (Ci-dessus citées) dans le District d’Abidjan et ce, en fonction d’un nombre de critères :
-    Commencer par les collectivités du  District d’Abidjan en tant que phase pilote. Les actions seront menées par la suite sur des collectivités de l’intérieur du pays ;
-     Ces collectivités ont lourdement et grandement souffert de la crise postélectorale de 2010 ;
-         Ces collectivités sont isolées du point de vue des infrastructures culturelles. A travers le FGIC, il s’agira de réaliser un équilibre au niveau des infrastructures culturelles et rapprocher les consommateurs des produits culturels ;
-         Le développement des entreprises culturelles contribuera au développement local par la création de richesse, la création d’emplois, la contribution à l’économie locale par la fiscalité,  la protection de l’environnement, la promotion de la diversité culturelle, etc.
C’est ainsi que la première Visite a eu lieu à la Mairie de Yopougon le Mardi 17 avril 2012. La seconde a eu lieu au District d’Abidjan le vendredi 20 avril 2012 avec le premier Vice-gouverneur M. ABY Raoul. Deux autres rencontres ont eu lieu à Abobo avec la responsable du service socioculturel, Mme BARRO Mahoussa  et les opérateurs culturels de la commune, le vendredi 20 avril 2012 et le mercredi 09 mai 2012. Toutes ces rencontres ont consisté à présenter le FGIC et son mécanisme. Et les réactions ont été positives, car les interlocuteurs ont adhéré à l’idée de diffuser l’information et de s’impliquer et ont même mis à la disposition de la CNF un certain nombre de projets présentés dans le tableau (voir annexe 2).


LES RENCONTRES AVEC LES BANQUES CIBLEES

Dans la démarche adoptée par le Secrétaire Général de la CNF, il s’est agit de cibler deux (2) banques pour accompagner les opérateurs culturels dans le mécanisme du FGIC. Ainsi, la Société Ivoirienne de Banque (SIB) et la Banque Régionale de Solidarité (BRS), ont été identifiées et rencontrées respectivement le 24 Mai 2012 et le 1er Juin 2012.
Le Directeur Général de la SIB, M.COULIBALY Daouda,  ainsi que M. COULIBALY Tiornan, Directeur Général de la BRS, ont apprécié la démarche de la CNF qui leur permet non seulement, de découvrir enfin les opportunités qu’offre  le secteur de la culture et particulièrement celui des industries culturelles, mais aussi, de trouver enfin, un interlocuteur sur place qui peut apporter des solutions rapides aux problèmes que poseraient les relations avec les opérateurs du monde culturel. Ils ont aussi Affirmé qu’ils se tenaient près à accompagner la CNF et le Notaire dans ce processus de développement et de formalisation du secteur culturel qui demeure jusque là, marginalisé.  Ces deux ont affirmé se tenir prêtes pour la signature d’une convention cadre pouvant permettre à ces trois (3) acteurs d’œuvrer efficacement à l’aboutissement de ce processus.
Les négociations doivent faire ressortir dans les conventions, les taux de remboursement auxquels sont soumis les promoteurs. En effet, à la BRS les crédits d’investissement ont un taux de 12% et les crédits de trésorerie de 14%. A la SIB, le seuil de base du taux est de 10.75% et une marge de 7,25%. Seule la marge est négociable. Et c’est là que la CNF, dans son rôle d’opérateur, joue son rôle de négociateur pour aider les promoteurs à soutenir des taux acceptables pour garantir la survie de leur projet.
A ce jour, les opérateurs culturels informés continuent de soumettre leur dossier à la CNF qui, dans l’attente de la signature desdites conventions, en fait l’instruction.

M. Ahioua MOULARET, Sous-Directeur Culture et CLAC 
Sources :
-          www.bidc-ebid.org/fr/fondsculturel.php
-          Abidjan.net  news.abidjan.net/h/411179.html