Le mercredi dernier, en rentrant à mon domicile à Adiaké, le car que j'ai emprunté s'est retrouvé au milieu d'un vaste embouteillage au niveau du grand carrefour de Koumassi. Pour cause, les feux tricolores étaient en panne. Quelle galère!
Alors que je quittais Abidjan pour Adiaké, aux environs de seize heures - dix-sept heures,dans la ferveur de ce long week-end voulu par la fête de ramadan, un véritable bouchon s'est formé au grand carrefour de Koumassi.
Ce carrefour est l'un des plus usités dans Abidjan-sud. En effet, il se situe en amont de la sortie d'Abidjan côté est et côté sud biétry et par extension la zone portuaire. Côté nord, il touche non seulement la zone industrielle de koumassi, mais aussi, les zones dortoirs du reste de cette commune, sans oublier la grande zone commerciale avec le grand marché et le djê konan. les véhicules déambulant de part et d'autres, sont assez nombreux d'où la difficulté qui naît dès qu'il y a un problème de circulation. Et le problème ce jour, fut les feux tricolores.
En effet, à l'instar des grandes artères du district,les feux tricolores du grand carrefour de koumassi sont en panne. La vérité est que depuis la dernière saison des pluies qui s'est avérée très abondante, les feux ont pris un coup. Ils fonctionnent difficilement et quand ils retrouvent la raison, ce n'est que pour quelques heures.
et ce qui est difficile à concevoir, c'est que personne ne s'en émeut. Tout le monde étant emporté dans la spirale des élections, l'on oublie que la vie des citoyens (usagers comme piéton) est exposée chaque jour au danger et à la mort.
Il est maintenant temps de s'occuper de ce qu'il y a de plus important pour notre chère pays: le panier de la ménagère, les charges fixes des agents économiques, la chèreté de la vie de façon générale sont des choses qui rendent difficile l'existence dans cette terre d'éburnie.
Et l'un des points sur lesquels on peut marquer un arrêt salvateur est celui des feux tricolores, pour faciliter les déplacements, gagner en temps et par conséquent améliorer le quotidien des ivoiriens.
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