lundi 30 août 2010

ET PUIS DU LOCAL

Le nouveau coach des éléphants a été présenté à la presse. Il s'agit de ZAHUI François, ex-international ivoirien.

Ce choix d'un sélectionneur ivoirien me permet de nourrir une pensée sur le choix des entraîneurs en Afrique en Général et en Côte d'Ivoire en particulier. La tendance a été, et demeure même, de se tourner vers l'occident parce que dit-on, ils ont de meilleurs techniciens et tacticiens. Il est vrai que tout le monde reconnaît la qualité du foot ball européen avec des équipes de rêve et des joueurs de rêve, tout cela sous tendu par des entraîneurs ou des sélectionneurs de qualité. Et nous avons pu voir les prouesses de N'goran ériksson qui, à pratiquement deux mois de la coupe du monde, a pu produire une équipe de foot ball de Côte d'Ivoire au jeu impressionnant.

Mais est-ce toujours le cas? en effet, nous savons que des entraîneurs de haut niveau et de très grande qualité, il y en a sous nos cieux. l'Egypte a décroché trois fois successives, le trophée de la CAN avec à sa tête un entraineur égyptien. La Côte d'Ivoire a obtenu la coupe d'Afrique en 1992 avec YEO martial comme entraîneur. pourquoi donc chercher loin ce qui peut exister près de nous?

L'arrivée de ZAHUI François est pour moi quelque chose de novateur. Après la longue série d'entraîneurs expatriés aux salires exhorbitants, -dépassant même ceux du PR-que nous avons avec des résultats très souvent mitigés.

cette volonté de valorisation de compétence local doit pour ma part être promue en tout domaine ici dans notre pays. Et je crois qu'aujourd'hui l'Afrique a besoin de se valoriser elle-même, car personne ne fera son développement à sa place. ¨Nous avons souvent les regards tournés vers l'occident en quête de compétence ou de spécialistes, ou même d'experts dans tel ou tel domaine alors que des cadres bien formés gisent dans nos administrations sans être valorisés. L'on n'a pas les gens qu'il faut aux places qu'il faut, car, les choses les mieux partagées sont: le favoritisme, le népotisme, le clientélisme, la corruption et la fraude.

Il y a du riz local, des vêtements locaux,des techniques locales, des compétences locales, qui ne demandent qu'à être valorisées. Commençons la politique du local et le développement ne sera pas loin.

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