mercredi 23 février 2011

UNE BRUYANTE ACCALMIE

Depuis le lundi 21 février, je suis sur Abidjan, et j'ai pu constater le calme apparent de ce district si animé et même trop animé souvent, à mon goût. la raison est simple: l'arrivée du panel des quatre chefs d'États de l'Union Africaine, dans le cadre de la énième tentative de résolution de la crise post-électorale ivoirienne dont les protagonistes doivent être rencontrés.

En effet, la situation politique que vit notre nation estun amas de complications tellement fortes que les effets s'en ressentent sur le reste de la vie du pays, à savoir : l'économie avec la fermeture des banques, des commerces et des entreprises, le social avec la dégradation des conditions de vie et la paupérisation grandissante des ivoiriens. Il y a aussi des effets sécuritaires graves dont les violences perpétrées à l'encontre des perturbateurs, des terroristes et des manifestants d'un autre âge. Abidjan qui grouille de vendeurs et d'embouteillages, n'est plus la même et depuis ces 3 derniers jours, la circulation est tellement fluide qu'elle est inquiétante, les 2 ponts ne sont pas saturés aux heures de pointes et les taxis et autres engins de transport ont baissé rideau pour une partie, sans oublier la pénurie de certains éléments de première nécessité commencent à faire sentir.

Pour rappel, au mois de janvier 2011, l'UA, lors de son sommet ordinaire à Addis-Abéba, en Éthiopie, avait opté pour un règlement pacifique de la crise ivoirienne, à la différence de la CEDEAO, qui elle, proposait une solution militaire pour dit-on chasser Laurent Gbagbo du pouvoir. En prélude à ce sommet, le Conseil de Paix et de Sécurité de l'UA avait fait la proposition d'un panel de 5 chefs d'Etats, représentant chacune des régions du continent africain. C'est ains que furent désignés par leurs paires: Jacob Zuma de l'Afrique du sud, Jakaya Kikwete de Tanzanie, Idriss Dhébi du Tchad, Ould Hamed Aziz de Mauritanie et Blaise Compaoré du Burkina Faso.


Après un travail préliminaire effectué par les experts mandatés par ce panel, durant 4 jours à Abidjan, une conclusion de leur rapport a été donné aux Chefs d'États qui se sont réunis en Mauritanie la veille de leur arrivée sur Abidjan. Ceux-ci sont donc arrivés dans une ville d'Abidjan grandement apeurée car les résultats de ce panel en faveur de l'un ou l'autre camp auront pour effet des réactions sinon violentes, à tout le moins difficile à accepter les premiers jours.

la question se pose donc de savoir ce que l'on veut en tant qu'ivoirien car aucun de ces deux leaders n'acceptera de perdre. il nous revient de rechercher la paix et rien que la paix. On ne le dira jamais assez, les ivoiriens sont fatigués et ils ont besoin de paix, de vivre en paix et ils demandent à leurs leaders d'entendre ce message.

Quelque chose de bon pourra-t-il de ce panel car des rencontres au sujet de la paix en Côte d'Ivoire, il y en a eu assez: Lomé, Linas-Marcoussis, Accra I, II et III, Prétoria I et II, Ouagadougou et suivants......

Allons-nous finir enfin avec cette situation qui ne cesse de nous ramener 20 ans en arrière pendant que d'autres nations se bâtissent en consolidant leurs acquis?Il faut permettre à notre économie de rebondir et reconquérir sa place dans le concert des nations.

Mais face à cela, il faut garder l'espoir d'une Côte d'ivoire debout, réconciliée avec elle-même et prête à affronter les défis du développement durable.

mardi 22 février 2011

Abidjan, entre deux perles

Le samedi dernier, j'ai été vacciné contre la fièvre jaune à Adiaké la localité où je suis domicilié. Cette vaccination s'inscrit dans le vaste programme lancé par les autorités en vue de faire face à l'épidémie de choléra et celle de la fièvre jaune qui sévissent actuellement dans la première ville de la Côte d'Ivoire.

cela m'a fait comprendre combien ils sont nombreux et grands, les challenges à relever.

Il est désormais passé ce moment où l'on disait qu'Abidjan qu'elle était la perle des lagunes. Elle faisait rêver tous les touristes qui voulaient trouver en Afrique noire un espace qui un temps soit peu rappelle les grandes métropoles. Avec ses rues bien tracées, son réseau routier assez fourni et agréable à servir, ses constructions qui rappellent une urbanisation pensée et menée de main de maître, ses artères propres, ses infrastructures performantes et en bon état, Abidjan était une fierté pour la sous-région. Seconde ville bien peuplée en Afrique de l'ouest, après Lagos, Abidjan est une ville cosmopolite dont la spécificité est de présenter des populations, les unes aussi variées que les autres. Elle s'appelait la perle des lagunes et elle ressemblait à cela:




il y a un bon moment qu'Abidjan a perdu de sa superbe depuis plus d'une décennie, la détérioration va crescendo, les ordures s'amoncellent et cohabitent avec les populations, les incessants mouvements de la vie politique ont des effets néfastes sur la santé de la ville. Les feux tricolores sont malades et les populations plus jamais vivent dans une promiscuité agaçante aves les mauvais traitements faits à la santé de la ville. La lagune est très polluée et la terre gagne du terrain par l'écoulement des eaux usées qui ne sont guère maîtrisées par des canalisations. l'environnement se dégrade et l'incivisme achève de convaincre sur le retour deux décennies en arrière de cette localité jadis une merveille urbaine; Abidjan connaît inévitablement les problèmes des grandes villes: surpopulation, voiries, insécurité, transport, promiscuité, embouteillages, crise du logement, chômage, etc.... i Aujourd'hui, Abidjan ressemble à cela:

























Abidjan est certainement passée de la perle des lagunes à la perle des ordures. Les défis du développement de la Côte d'Ivoire sont assez nombreux pour qu'on se batte rien que pour un fauteuil présidentielle. On peut servir la Côte d'ivoire à tous les niveaux et même quand on n'est pas ivoirien on peut apporter sa contribution dans le stricte respect des lois du pays de l'hospitalité.

mercredi 9 février 2011

La monnaie ivoirienne de résistance





La Côte d'Ivoire est en train de prendre une option sérieuse, celle de battre monnaie. En effet, l’appartenance de notre pays à l'UEMOA lui imposait de fonctionner avec le franc CFA.

Mais à la faveur de la crise que le pays a connue, l'on s'est rendu compte que cette institution qui devait servir les intérêts de la sous-région, en particulier de ses états membres, se laisse pénétrer des valeurs françaises qui se caractérisent par l'arnaque et le vol, ont décidé de s'immiscer dans la politique.

C'est ainsi l'UEMOA a décidé de reconnaître le tampiri comme Président de la Côte d'Ivoire, et mieux de lui demander de désigner ses représentants et le nouveau gouverneur de la BCEAO.

L'UEMOA a gravement porté atteinte aux règles de fonctionnement de l'union qui ne lui permettent guère de traiter de questions politiques; en outre, toute question relative aux affaires intérieures d'un Etat nécessite la présence des ministres des affaires étrangères; ce qui n'est pas le cas. Et enfin, les décisions se prennent à l'unanimité alors que la Côte d'Ivoire n'y était pas.

La triple illégalité dont s'est rendue coupable l'uemoa a donné l’ingénieuse idée à notre pays de réfléchir à la naissance de sa propre monnaie. Aussi, les monétaristes et économistes ivoiriens ont-ils entrepris de doter notre pays d'une monnaie qui lui est propre: la MIR c'est aussi l'expression de la souveraineté de notre pays.

A côté de cela,la BCEAO nationale a été réqusitionnée et elle est désormais au service de la seule Côte d'Ivoire. La Bourse régionale des valeurs mobilières également mise en alerte car la vent souffle et c'est un vent nouveau. Comment peut-on jouer au bras de fer avec celui qui détient l'effectivité du pouvoir et que le tampiri pantin continue sa cavalcade de la république hotelière?

Pourquoi demeurer dans une union monétaire qui nous appauvrit? Pourquoi rester attacher à une monnaie qui est depuis les indépendances arrimée à la France qui lance en permanence le mensonge de sa protection?. Pourquoi continuer d'alimenter le trésor français alors que nos économies souffrent de leurs déficits répétés? Et puis la Côte d'Ivoire n'a-t-elle pas les moyens de vivre par elle-même et pour elle-même?

Il est bon de savoir que la Côte d'Ivoire c'est 40% du PIB de l'UEMOA, 42% de la masse monétaire, plus de 50% de parts de marchés. Sans oublier que le compte de la BCEAO est logé au trésor français et l'union n'a droit qu'à seulement 35% de ses réserves.

La Côte d'Ivoire peut avoir sa monnaie et elle l'a. les spécimens sont déjà en circulation et d'ici trois mois ou même deux, le cfa, ce sera fini. sachons que 1 MIR équivaut à 4Frs CFA. C'est déjà intéressant pour les pour voisins qui devront désormais convertir leur argent avant d'entrer en Côte d'Ivoire, surtout que ce sont eux qui veulent y voir la guerre.

Vite qu'on en finise avec cette situation et que le pays avance.

on n'est pas sorti de l'auberge

Il est possible de croire que le panel de l'UA sur la crise ivoirienne va donner quelque chose de bon mais c'est faux! tant que la France n'a pas la tête du Président Laurent Gbagbo, elle n'arrêtera pas ses magouilles. En activant ses bras séculiers que sont la CEDEAO et l'ONU, elle entend semer le chaos en Côte d'Ivoire et installer la chienlit pour que le tampiri vienne gouverner.

les ivoiriens ont compris une chose, il faut résister jusqu'au dernier. Et quelque soit la situation que nous impose cette association de malfaiteurs, nous pensons bien nous battre avec la dernière énergie.

Si en 1789, le peuple français s'est battu pour avoir sa liberté, aujourd'hui, c'est le peuple ivoirien qui doit se lever pour sa liberté totale.

lundi 7 février 2011

Nouvelle tendance

Le panel est un mot qui est prononcé actuellement par la grande majorité du peuple ivoirien. Le fait est que l'Union Africaine (UA) a décidé au cours de son dernier sommet en Éthiopie de la constitution d'un panel de cinq chefs d'État (Afrique du Sud, Burkina Faso,Mauritanie, Tanzanie et Tchad, chaque État représentant une région d'afrique)en vue d'évaluer le processus électoral 2010 en Côte d'Ivoire. Au sortir de cette évaluation, des précisions objectives doivent pouvoir se faire avec un bien sûre un caractère contraignant.
La France a encore essayé de biaiser le processus mais les africains sont vigilants et ont repoussé totutes les manipulations de la france et de la cedeao prêts à marcher sur le cadavre des ivoiriens pour installer le tampiri.
Le mossi compaoré doit se tenir à carreaux sinon cette fois-ci, il va y laisser des plumes.

mardi 1 février 2011

L'homme fort de la Côte d'Ivoire




Après le second tour des élections qui l'ont consacré vainqueur, le Président Laurent Gbagbo a été victime de menaces, de sanctions, de combines, de conspirations,... et j'en passe.

On le sait dans tout système, le principe de l'effectivité doit prévaloir et en la matière l'effectivité du pouvoir en Côte d'Ivoire est détenu par le Woody qui non seulement bénéficie de l'onction populaire mais aussi, dispose à la fois des appareils d'Etat et des appareils idéologiques d'Etat avec le soin pour les marionnettes de l'étranger et étrangers de continuer à s'exhiber.

Derrière un grand homme se cache une grande femme et c'est ce qui nous est donné de voir avec la 1ère dame Mme Simone Ehivet Gbagbo qui a été de toutes la batailles avec son mari depuis trente ans et qu continue la lutte aujourd'hui caractérisée par cette grande adversité que représente la pression de prétendue communauté internationale.

La Bible dit que la femme sage bâtit sa maison quand la folle la détruit. La 1ère dame de Côte d'Ivoire est une ivoirienne, de père et de mère, elle fort croyante et elle est sage.

C'est pour cela qu'elle continue de plaider pour notre pays afin que dans la sagesse, l'on arrive à pratiquer et proclamer la justice. A ce titre, elle a réuni quatre mille personnes au Palsi de la Culture et sensibiliser le peuple à la pratique de la paix et la mobilisation derrière Gbagbo dont le pouvoir ne s'exerce pas dans un hôtel mais au palais de la Présidence de la République. Il demeure l' Président de la Côte d'Ivoire.

AFRIQUE RÉAGIT!





Le 16e sommet des Chefs d'Etat de l'Union Africaine s'est tenu les 30 et 31 janvier 2011 à Addis-Abeba en Ethiopie et a eu pour invité d'honneur le président français Nicolas Sarkozy.

Ce-dernier, on le sait, s'est clairement affiché pour le départ du Président Gbagbo et avait même soutenu et continue de soutenir de façon assez hypocrite, l'intervention militaire de l'ECOMOG. Comment instaurer la paix avec la guerre? Comment parler de démocratie avec les armes?

l'union africaine a affirmé sa volonté de régler la crise ivoirienne par le dialogue et la négociation, toutes choses qui caractérisent la sagesse et la solidarité africaines. c'est dans cette optique qu'elle dépêche un panel de 5 chefs d'Etats pour une réévaluation de la crise afin de trouver une solution négociée qui respecte la constitution et partant la souveraineté de notre pays.

Les Africains ont affirmé le rejet de la volonté de guerre et Sarkozy n'a eu d'autres choix que d'aller dans ce sens. Alors que la feuille de route se précise pour ce panel de chefs d'Etat dont la majorité est arrivée au pouvoir par des voies anti-démocratiques, l'ONU veut saboter ce travail non encore entamé par des postulats de reconnaissance de la victoire d'Ado.

Il est à noter qu'aucune des déclarations ou résolutions de l'UA n'a parlé de la victoire d'Ado, sinon cette mission d'un mois n'aurait pas de sens. Ce sont les sbires et les suppôts de la Françafrique qui agissent de la sorte.

Mais il faut croire en cette autre tentative de résolution de la crise ivoirienne en évacuant les balises du Secrétaire Général de l'ONU qui ne dit rien d'intelligent car la Côte d'Ivoire n'a plus besoin de flou mais d'une vision et d'une action claires pour avancer.

Afrique réagit et montre que tu es digne et même plus digne que n'importe quel autre continent!

Sarkozy: l'insolence de l'ingérence



Depuis le second tour de l'élection présidentielle, remportée par le Président Laurent Gbagbo telle que proclamée par Le conseil Constitutionnel, la France de Nicolas Sarkozy, ne cesse de manipuler l'opinion internationale aux fins de la reconnaissance de monsieur Allassane Ouattara comme Président élu selon les pseudo résultats de la CEI.

De résultats, la CEI n'en a rendus aucuns. Mais Sarko et sa bande ne cessent de déverser leurs invectives et injonctions sans oublier les menaces à la Côte d'Ivoire qui se reconnaît pleinement en la personne de son président Laurent Gbagbo pour les cinq prochaines années. Sarkozy ne manque aucune occasion pour s'acharner sur Gbagbo et son épouse en leur ordonnant, je dirai, en leur intimant l'ordre de quitter le pouvoir et de le céder à Ouattara. Cela constitue une atteinte grave à la souveraineté de la Côte d'Ivoire dont le Président n'est pas un sous-préfet de la France.

Cette arrogance de Sarkozy qui va souvent jusqu'à la traduction de Gbagbo et son clan devant la cour pénale internationale achève de convaincre sur cette grave ingérence des autorités françaises dans la vie et le fonctionnement des institutions en Côte d'Ivoire.

L'hypocrisie légendaire de la France traduit aussi cette ingérence; car si Sarkozy parle de la non-intervention de la licorne ou des forces françaises, il encourage la CEDEAO à recourrir à l'ECOMOG et peut appeler Badlock Jonatthan 15 fois par jour pour accélerer le processus de l'arrivée en Côte d'Ivoire de cette force ouest Africaine du désordre. Sarkozy reçoit aussi Le Tampiri de Compaoré avec son Chef d'Etat Major, pour l'intervention en Côte d'Ivoire. Il promet un soutien logistique à l'ECOMOG et parle en même temps de solution pacifique. Le Burkina Faso est prêt pour Sarkozy et lui obéit comme un chien dressé à son maître.

Sarkozy, sans tenir compte de la situation dans laquelle s'est tenue l'élection, bafoue le conseil constitutionnel ivoirien qui a la même force juridique que celui de la France. Alliot-marie parle de sanctions économiques et financières; car c'est la France qui dicte à l'UEMOA sa position. Mais malheur à elle; car elle ignore que la Côte d'ivoire est potentiellement plus riche que la France et ça c'est l'objet de la guerre que nous subissons.

Le week-end précédent, il s'est même invité à l'Union Africaine avec pour objectif de marteler la Côte d'Ivoire. Mais il l'a appris à ses dépens, les néocolonialistes sont les malvenus surtout les leaders de succession anglo-saxonne car les francophones africains sont pitoyables. Il a du ravaler sa rengaine car il aurait de biens mauvaises surprises. Le cauchemar ivoirien est tellement fort pour lui qu'il n'en dort presque plus.

Sarko, les élections chez toi, c'est l'an prochain. Commence à les préparer car je ne donne pas chère de ta peau pour ne pas dire ta tête. Et ton échec est venu du dossier ivoirien car quiconque s'en prend à la Côte d'Ivoire laisse ses plumes.