mardi 1 février 2011

Sarkozy: l'insolence de l'ingérence



Depuis le second tour de l'élection présidentielle, remportée par le Président Laurent Gbagbo telle que proclamée par Le conseil Constitutionnel, la France de Nicolas Sarkozy, ne cesse de manipuler l'opinion internationale aux fins de la reconnaissance de monsieur Allassane Ouattara comme Président élu selon les pseudo résultats de la CEI.

De résultats, la CEI n'en a rendus aucuns. Mais Sarko et sa bande ne cessent de déverser leurs invectives et injonctions sans oublier les menaces à la Côte d'Ivoire qui se reconnaît pleinement en la personne de son président Laurent Gbagbo pour les cinq prochaines années. Sarkozy ne manque aucune occasion pour s'acharner sur Gbagbo et son épouse en leur ordonnant, je dirai, en leur intimant l'ordre de quitter le pouvoir et de le céder à Ouattara. Cela constitue une atteinte grave à la souveraineté de la Côte d'Ivoire dont le Président n'est pas un sous-préfet de la France.

Cette arrogance de Sarkozy qui va souvent jusqu'à la traduction de Gbagbo et son clan devant la cour pénale internationale achève de convaincre sur cette grave ingérence des autorités françaises dans la vie et le fonctionnement des institutions en Côte d'Ivoire.

L'hypocrisie légendaire de la France traduit aussi cette ingérence; car si Sarkozy parle de la non-intervention de la licorne ou des forces françaises, il encourage la CEDEAO à recourrir à l'ECOMOG et peut appeler Badlock Jonatthan 15 fois par jour pour accélerer le processus de l'arrivée en Côte d'Ivoire de cette force ouest Africaine du désordre. Sarkozy reçoit aussi Le Tampiri de Compaoré avec son Chef d'Etat Major, pour l'intervention en Côte d'Ivoire. Il promet un soutien logistique à l'ECOMOG et parle en même temps de solution pacifique. Le Burkina Faso est prêt pour Sarkozy et lui obéit comme un chien dressé à son maître.

Sarkozy, sans tenir compte de la situation dans laquelle s'est tenue l'élection, bafoue le conseil constitutionnel ivoirien qui a la même force juridique que celui de la France. Alliot-marie parle de sanctions économiques et financières; car c'est la France qui dicte à l'UEMOA sa position. Mais malheur à elle; car elle ignore que la Côte d'ivoire est potentiellement plus riche que la France et ça c'est l'objet de la guerre que nous subissons.

Le week-end précédent, il s'est même invité à l'Union Africaine avec pour objectif de marteler la Côte d'Ivoire. Mais il l'a appris à ses dépens, les néocolonialistes sont les malvenus surtout les leaders de succession anglo-saxonne car les francophones africains sont pitoyables. Il a du ravaler sa rengaine car il aurait de biens mauvaises surprises. Le cauchemar ivoirien est tellement fort pour lui qu'il n'en dort presque plus.

Sarko, les élections chez toi, c'est l'an prochain. Commence à les préparer car je ne donne pas chère de ta peau pour ne pas dire ta tête. Et ton échec est venu du dossier ivoirien car quiconque s'en prend à la Côte d'Ivoire laisse ses plumes.

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