vendredi 18 mai 2012

Audience dans le cadre du Fonds de Garantie des Industries Culturelles (FGIC)

Date et lieu : vendredi 20 avril 2012, à l’Hôtel du District d’Abidjan;
Durée :   de 12h50mn à 13h30mn
Délégation :
-          M. Epiphane ZORO, Directeur Général (DG) de l’AICF (Chef de délégation) ;
-          Mme SONH gui Catherine, Directeur des Relations Extérieures à l’AICF,
-          M.SIAKA OUATTARA Idrissa, Directeur de la Coordination des Opérations à l’AICF ;
-          M. BOGUI M’Landjo Paul, Directeur Régional de la Culture et de la Francophonie Abidjan ;
-          M. Ahioua MOULARET, Sous-Directeur Culture et CLAC ;
Etaient présents :
-          M. Raoul ABY, 1er Vice-gouverneur du District d’Abidjan.
POINTS DE LA RENCONTRE
Après les civilités d’usage, les points suivants ont meublé la réunion, à savoir :

·        La Présentation du mécanisme FGIC :
Prenant la parole, le DG de l’AICF a expliqué que le constat de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est la suivant : manque de financement des projets culturels, manque d’espaces culturels en Afrique de l’ouest, insuffisance des salles de spectacles, problème d’accessibilité aux crédits bancaires, Insuffisance de points de distribution de produits culturels, aucun opérateur ivoirien n’en a bénéficié, etc. Face à cela l’OIF va œuvrer à la mise en place du FGIC avec la Banque d’investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). Ce fonds garantit 80%  des crédits accordés par les banques aux opérateurs culturels. C’est une opportunité qui doit être identifiée et présentée aux acteurs du développement de la culture. L’AICF a donc, dans un premier temps, ciblé des collectivités territoriales que sont le District d’Abidjan, la Commune de Yopougon  et la Commune d’Abobo. L’intervention des collectivités locales est importante car, en soutenant cette initiative francophone, elles contribuent à la réduction de la pauvreté et au développement de leur localité. Pour faciliter l’éligibilité des projets culturels ivoiriens, dans sa stratégie d’encadrement, l’AICF a pris attache avec un notaire et un expert en entrepreneuriat pour avoir des projets bancables et rentables assortis de plans d’affaires sans la constitution de la société qui doit postuler. La collectivité qui dispose d’un projet peut s’associer à un opérateur privé pour constituer une holding. Il revient donc à la collectivité d’identifier des opérateurs privés confiants et capables de piloter un projet dans toute sa démarche. Le DG de l’AICF a continué en précisant que le FGIC s’adresse à l’espace économique francophone et est sous-tendu par un esprit d’affaires et rentabilité. L’artiste, dans cette optique est un produit culturel qui doit rapporter de l’argent.
 Après cette présentation faite par le DG de l’AICF, le 1er Vice Gouverneur a marqué sa satisfaction devant cette démarche de l’AICF. Le District à son niveau, réfléchit à un fonds de développement des projets et procède aussi à la recherche de financement pour certains de ses projets tels que le « canal aux bois » et le « carnaval de la ville d’Abidjan ». Il reçoit toujours des demandes de subvention provenant d’artistes et la plus récente est celle de la prise en charge de la restauration des artistes dans le cadre du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA 5), mais avec le FGIC, la prospection et l’identification seront faites pour présenter des projets. Ils s’attèleront à orienter les opérateurs culturels vers le fonds.  Le 1er Vice Gouverneur a aussi suggéré une promotion télé et  radio, vu l’importance de fonds pour le développement des industries culturelles en Côte d’Ivoire. En outre, ce fonds va permettre une professionnalisation des secteurs et métiers de la culture.
Le DG de l’AICF a repris la parole pour dire que, la promotion se fera à la fin du processus (incluant les promoteurs, les banques, les notaires), lorsque les projets identifiés auront été soumis et éligibles au FGIC. Pour l’heure, il convient de désigner un point focal au District, qui travaillera avec le chargé de projets FGIC de l’AICF, M.MOULARET, pour réfléchir ensemble aux projets susceptibles d’être présentés par le District et portés en association avec un opérateur privé.
·        La subvention du District d’Abidjan dans le cadre des Journées de la Francophonie :
A ce niveau, Le DG de l’AICF a remercié le District pour les subventions accordées chaque année à l’AICF dans le cadre des journées de la Francophonie ; sauf que cette année la subvention n’est pas encore arrivée.
Sur ce point, Mme SONH GUI a expliqué que depuis toujours, la subvention est logée au budget du district ; et les factures des prestataires étaient apportées au District pour le règlement.
Le DG de l’AICF a donc demandé la possibilité d’une réforme de sorte à mettre les fonds directement à la disposition de l’AICF pour gérer elle-même les fournisseurs.
Le 1er Vice Gouverneur a demandé à ce qu’un courrier soit adressé au District pour signifier la situation. En attribuant directement la subvention à l’AICF cela faciliterait les choses pour chacune des parties.

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