Date et
lieu :
vendredi 20 avril 2012, à l’Hôtel du District d’Abidjan;
Durée : de 12h50mn à 13h30mn
Délégation :
-
M.
Epiphane ZORO, Directeur Général (DG) de l’AICF (Chef de délégation) ;
-
Mme
SONH gui Catherine, Directeur des Relations Extérieures à l’AICF,
-
M.SIAKA
OUATTARA Idrissa, Directeur de la Coordination des Opérations à l’AICF ;
-
M.
BOGUI M’Landjo Paul, Directeur Régional de la Culture et de la Francophonie
Abidjan ;
-
M.
Ahioua MOULARET, Sous-Directeur Culture et CLAC ;
Etaient
présents :
-
M.
Raoul ABY, 1er Vice-gouverneur du District d’Abidjan.
POINTS
DE LA RENCONTRE
Après
les civilités d’usage, les points suivants ont meublé la réunion, à
savoir :
·
La
Présentation du mécanisme FGIC :
Prenant la parole, le DG de l’AICF a
expliqué que le constat de l’Organisation Internationale de la Francophonie
(OIF) est la suivant : manque de financement des projets culturels, manque
d’espaces culturels en Afrique de l’ouest, insuffisance des salles de
spectacles, problème d’accessibilité aux crédits bancaires, Insuffisance de
points de distribution de produits culturels, aucun opérateur ivoirien n’en a
bénéficié, etc. Face à cela l’OIF va œuvrer à la mise en place du FGIC avec la
Banque d’investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). Ce fonds
garantit 80% des crédits accordés par
les banques aux opérateurs culturels. C’est une opportunité qui doit être
identifiée et présentée aux acteurs du développement de la culture. L’AICF a
donc, dans un premier temps, ciblé des collectivités territoriales que sont le
District d’Abidjan, la Commune de Yopougon
et la Commune d’Abobo. L’intervention des collectivités locales est
importante car, en soutenant cette initiative francophone, elles contribuent à
la réduction de la pauvreté et au développement de leur localité. Pour
faciliter l’éligibilité des projets culturels ivoiriens, dans sa stratégie
d’encadrement, l’AICF a pris attache avec un notaire et un expert en
entrepreneuriat pour avoir des projets bancables et rentables assortis de plans
d’affaires sans la constitution de la société qui doit postuler. La
collectivité qui dispose d’un projet peut s’associer à un opérateur privé pour
constituer une holding. Il revient donc à la collectivité d’identifier des
opérateurs privés confiants et capables de piloter un projet dans toute sa
démarche. Le DG de l’AICF a continué en précisant que le FGIC s’adresse à
l’espace économique francophone et est sous-tendu par un esprit d’affaires et
rentabilité. L’artiste, dans cette optique est un produit culturel qui doit
rapporter de l’argent.
Le DG de l’AICF a repris la parole
pour dire que, la promotion se fera à la fin du processus (incluant les
promoteurs, les banques, les notaires), lorsque les projets identifiés auront
été soumis et éligibles au FGIC. Pour l’heure, il convient de désigner un point
focal au District, qui travaillera avec le chargé de projets FGIC de l’AICF,
M.MOULARET, pour réfléchir ensemble aux projets susceptibles d’être présentés
par le District et portés en association avec un opérateur privé.
·
La subvention
du District d’Abidjan dans le cadre des Journées de la Francophonie :
A ce niveau, Le DG de l’AICF a
remercié le District pour les subventions accordées chaque année à l’AICF dans
le cadre des journées de la Francophonie ; sauf que cette année la
subvention n’est pas encore arrivée.
Sur ce point, Mme SONH GUI a expliqué
que depuis toujours, la subvention est logée au budget du district ; et les
factures des prestataires étaient apportées au District pour le règlement.
Le DG de l’AICF a donc demandé la
possibilité d’une réforme de sorte à mettre les fonds directement à la
disposition de l’AICF pour gérer elle-même les fournisseurs.
Le 1er Vice Gouverneur a
demandé à ce qu’un courrier soit adressé au District pour signifier la
situation. En attribuant directement la subvention à l’AICF cela faciliterait
les choses pour chacune des parties.
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