Date et
lieu :
vendredi 20 avril 2012, à la Mairie d’Abobo;
Durée : de 11h00mn à 11h45mn
Délégation :
-
M.
Ahioua MOULARET, Sous-Directeur Culture et CLAC ;
-
M.
BOGUI M’Landjo Paul, Directeur Régional de la Culture et de la Francophonie
Abidjan ;
Etaient
présents :
-
Mme
BARRO Mahoussa, Directrice du Service socioculturel et de la promotion humaine
de la Mairie d’Abobo ;
-
M.WAGUE
Adama, Responsable de projets et du Programma d’action Sanitaire d’Urgence
(PASU) à la Mairie d’Abobo ;
-
M.COULIBALY
Lepienhin, stagiaire.
POINTS
DE LA RENCONTRE
Après
les civilités d’usage, les points suivants ont meublé la réunion, à
savoir :
·
La Présentation :
Après avoir remis la documentation sur
le FGIC, M. MOULARET a présenté l’objet de la visite qui s consisté à donner
l’information relative au FGIC. Il a fait l’historique de ce fonds et a mis
l’accent sur la nécessité pour la Côte d’Ivoire de bénéficier de celui-ci. En
outre, il a expliqué la démarche de
l’AICF qui se traduit par l’implication des collectivités territoriales
pour le développement des industries culturelles. Elles participent ainsi à la
réduction de la pauvreté et au développement local.
·
L’intervention
de M.BOGUI :
Il a sollicité l’intervention et
l’implication du service socioculturel de la Mairie d’Abobo afin de bien mener
cette initiative de la Francophonie. Connaissant mieux les acteurs de la
localité, il doit un partenaire dans ce projet et à son niveau, il est associé
pour une plus grande efficacité, par une synergie d’action des services
socioculturels du District d’Abidjan et un suivi des projets retenus dans le
cadre du FGIC.
·
L’intervention
des agents de la Mairie d’Abobo :
Mme BARRO, a estimé que l’initiative
étant pertinente, il serait opportun de réunir les opérateurs et leur expliquer
le mécanisme FGIC. La plupart des opérateurs qui s’adressent à la Mairie, ont
des projets individuels, alors que le FGIC s’adresse aux entreprises légalement
constituées pour des projets à impact social. Elle a estimé que l’AICF entre
dans cette vision importante à savoir que la culture doit aller vers les
populations. Aussi, un procès verbal de la réunion sera établi pour rendre
compte aux supérieurs et voir la suite à donner à cette visite.
Pour Monsieur WAGUE, il a été question
de voir la faisabilité de la chose car, la constitution d’une société impose
des frais souvent très lourds pour les petits opérateurs. Aussi face à la
piraterie qui gangrène le marché de la culture, quelles mesures appropriées
prendre pour rassurer les opérateurs ?
·
L’intervention
de M.MOULARET :
Face à ces interrogations, il a été
répondu que le FGIC est une vision du Directeur Général de l’AICF qui en a
mesuré tous les contours. C’est ainsi qu’il s’est attaché les services d’un
notaire et d’un expert en entrepreneuriat pour faciliter la démarche des
opérateurs pour monter des projets bancables et des plans d’affaires qui
dégagent la rentabilité des projets soumis. Dans le cadre de l’assistance
technique de l’AICF, des mesures sont prises. Aussi, les opérateurs doivent
savoir que dans le cadre du FGIC, il s’agit d’une affaire de business et par
conséquent, ils doivent aspirer à une situation beaucoup plus formelle.
Par ailleurs, la piraterie est un
phénomène qui doit être combattu dans le cadre d’un plan national de lutte
contre la piraterie qui implique tous les secteurs et toutes les entités de la
société ivoirienne ; cette lutte doit prendre des actions de dissuasion et
de répression sur toute la chaîne des industries culturelles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire