jeudi 19 août 2010

LA COOPERATION BILATERALE COMME STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT: LE CAS DE LA CULTURE

Dans la politique de développement des États, de nombreuses options se présentent en vue de réduire les difficultés. dans les stratégies de développement, les acteurs nationaux acceptent de collaborer avec d'autres par des traités et accords qui le plus souvent restent lettres mortes sous nos cieux.

Le domaine culturel se révèle le moins nanti mais potentiellement riche; ce qui donne lieu a de multiples accords.

C'est ainsi que la Côte d'Ivoire a conclu des accords de coopération avec le Maroc en 1973, l'Egypte en 1982, le Burkina Faso en 2009, etc. Quelle appréciation pouvons-nous en faire?

Du point de vue du contenu, ces accords emportent transfert de compétence, transfert de technologie, partage d'expérience, échanges dans le domaine de la formation et souventes fois financement.

Mais des obstacles existent qui rendent difficiles l'application de ces accords. On le manque de volonté politique car les accords finissent très souvent dans les tiroirs et ne sont réveillés qu'après une longue période de léthargie.

Les moyens de financement ne sont pas identifiés et bien de projets se fracassent sur le rocher du nerf de la guerre.

Les décideurs ne comprennent rien à la chose culturelle et plutôt que de s'adresser à des spécialistes du domaine, ils tombent dans l'orgueil avec pour victoire l'ignorance.

Dans une moindre mesure, les intérêts sont mal négociés et le développement ne suit pas.

Face à cela il faut suivre le regard des cadres avisés qui souffrent d'expression et moyens d'actions. Le mal gérontocratique a fini d'épuiser les chances des générations nouvelles, mieux au parfum des réalités de notre temps. C'est l'heure de passer au young management.

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