lundi 8 décembre 2008

Profanation, Sacrilège!!!

Voilà bientôt trois jours que la Grèce chemine sens dessus-dessous. La mort d'un adolescent survenu après admonestation par un agent de police est parue comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase. En effet, des milliers de personnes en Grèce et même en Allemagne sont depuis lors descendus dans les rues pour protester; lesquelles protestations occasionnent des affrontements avec les forces de l'ordre.
Aujourd'hui, à l'instant même, les manifestations ont pris une telle ampleur que la bibliothèque nationale et le ministère des affaires étrangères sont en feu parce que incendiés par les manifestants décidément jusquauboutistes.
Quoi de plus normal que d'exprimer son ras-le bol de surcroît face à une situation qui met à mal les principes de la démocratie. Car dans une démocratie, la bonne et la vraie, très rare sous nos cieux, au nord comme au sud, les forces de l'ordre ont pour mandat premier d'assurer la protection des biens et des personnes et non de porter atteinte à leur intégrité physique ou morale. On est porté à croire, vu l'intensité de la réaction que ce genre d'événements sont légions; si ayant recours aux antécédents les cas s'avéraient être légions.
Mais sacrilège des sacrilèges!!! Toute lutte doit être pensée. Car a-t-on bien pensé la lutte quand on s'en prend à la bibliothèque nationale Mémoire pensante, formante de la collectivité nationale? Deux axes parmi tant d'autres peuvent être retenus:
- Bibliothèque nationale comme un temple du savoir. C'est en effet le lieu qui berce notre intelligence et la façonne dans son évolution. On y puise les ressources nécessiares à notre épanouissement culturel et social et la grèce doit se vanter d'être le berceau de la philososphie mais où sont-ils les tenants du stoïcisme?
-Bibliothèque comme res publica c'est-à-dire la chose publique qui appartient à tous et qui existe aux fins de la ommunauté. Pas une simple biblothèque mais la bibliothèque nationale de toute la grèce; bibliothèque qui appartient aux anciens comme aux nouveaux, aux ascendants comme aux descendants, aux hommes nés comme aux femmes à naître. Elle est le bien de la nation car tout un chacun contribue à son fonctionnement.
On le voit bien les grecs aiment incendier les bibliothèques. Après Alexandrie il y a des lustres, c'est la nationale et puis quoi encore pour demain?

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