Thème: Séance de travail sur l’élaboration d’une politique nationale des industries culturelles;
Date et lieu : Mercredi 22 février 2012, à 9h, à la salle de conférence du Ministère de la Culture et de la Francophonie (MCF;
Délégation : M. Ahioua MOULARET, Chef de Service CLAC, représentant l’Agence Ivoirienne de Coopération Francophone (AICF).
INTRODUCTION
Le Ministère de la Culture et de la Francophonie (MCF), a invité l’AICF à participer à une séance de travail sur l’élaboration d’une politique nationale des industries culturelles en Côte d’Ivoire. Cette séance a été présidée par le Directeur de Cabinet du MCF.
POINTS DE LA REUNION
L’essentiel de ce compte rendu portera sur les différents points de ladite réunion, à savoir :
- L’introduction du Directeur de Cabinet (DC) :
Bien qu’ayant la réunion en cours, nous avons suivi le DC expliquant le bien fondé de ce travail sur les industries culturelles. Lesquelles industries culturelles, reconnues comme créatrices de richesse font l’objet d’une attention particulière par le Ministre de la Culture et de la Francophonie (MCF). Il a aussi expliqué que pour cette année, l’accent est mis l’industrie du cinéma et celle de la musique avant de faire un tour de table pour recueillir les avis sur les voies et méthodes de travail pour l’élaboration d’un document à présenter au MCF dans deux (2) semaines .
- Les différentes interventions :
Ces interventions ont porté sur la méthode à adopter pour l’élaboration du document de politique nationale des industries culturelles à présenter à Monsieur le MCF. C’est que les uns et les autres ont proposé ce qui suit :
- Identifier les filières des industries culturelles existant en Côte d’Ivoire ;
- Identifier les professionnels des industries culturelles ;
- Collecter les informations existantes ;
- Faire l’état des lieux ou le diagnostic des industries culturelles en Côte d’Ivoire ;
- Faire ressortir les forces et les faiblesses de ce secteur ;
- Relever la dimension économique des industries culturelles et leur importance dans l’économie et le développement de la Côte d’Ivoire ;
- Elaborer un plan d’action opérationnel pour la mise en œuvre de cette politique ;
- Inclure la formation et le renforcement de capacités ;
- Faire des propositions en termes de moyens financiers et d’infrastructures ;
- Veiller au suivi-évaluation de ce plan d’action
- Respecter le choix politique de mettre l’accent sur le cinéma et la musique sans oublier que le champ des industries culturelles est assez vaste ;
- Dégager une démarche de mise en application des choix opérés ;
- Elaborer la programmation et le planning pour cette politique ;
- Eviter de répéter les ateliers qui produisent des recommandations le plus souvent mises dans les tiroirs ; n’empêche que les professionnels seront associés d’une manière ou d’une autre ;
- Mettre sur pied une équipe de travail qui va plancher sur le contenu de plan d’action ; laquelle équipe inclut toutes les structures présentes et est pilotée par la Direction du Cinéma et des Industries Culturelles (DCIC) ;
- Appuyer le travail de la DAAF du MCF pour une fiscalité incitative dans le secteur des industries culturelles, car les exonérations ou propositions à faire doivent donner lieu à un décret.
CONCLUSION
Le DC a demandé à toutes les structures présentes de s’impliquer dans l’élaboration de cette politique car il y va de la volonté du gouvernement de dynamiser la culture en Côte d’Ivoire et de rendre ce secteur attractif parce que rentable. Toutes ces structures sont donc invitées à une synergie productive et à un travail de qualité pour monter des dossiers crédibles, rechercher des financements alternatifs et créer un environnement de développement.
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