mercredi 24 février 2010

RES PUBLICA



Pas encore de gouvernement

A la suite d'un constat du dysfonctionnement de la Commission Électorale Indépendante (CEI), le Président de la République, SEM. Laurent GBAGBO a dissous cette institution ainsi que le gouvernement.

Après moult tractations,sur la réinstallation desdites instituions, l'on est à moitié parvenu à avoir un gouvernement; En effet, sur les 27 ministres que compte SORO 2 c'est-à-dire le second gouvernement avec à sa tête le premier Ministre Guillaume SORO, issu des forces de la rébellion armée, 16 postes ont été pourvus. Il en reste 11 et l'on est encore dans l'impasse car l'opposition continue de réfléchir sur sa probable entrée au gouvernement.

Cet état de choses invite à un certain nombre de réflexions:

- D'abord, la décision du Chef de l'Etat de dissoudre les deux instituions susmentionnées à occasionné une violence gratuite. Le lot de celle-ci n'est pas différent de ce qu'a connu le pays depuis ces dernières décennies: Morts d'hommes, blessés, incendies d'édifices publics et privés, destructions de biens publics, perturbations de la vie et des activités en divers endroits du pays. Tout cela pour quel résultat? Je dirai pour rien car les choses sont les mêmes, la CEI est dissoute, le gouvernement est en voie de reconstitution et les élections ne sont pas pour maintenant.

- Ensuite,le retard accusé par une telle situation est notable car la Côte d'Ivoire depuis un bon moment ne fait que reculer alors que la logique en ce domaine est d'avancer pour plus de développement et de bien-être des populations. Les jeunes sont utilisés comme bétail de rue et bétail électoral pour satisfaire le désir de déstabilisation de ce pays par des gens sans foi ni loi qui n'ont d'autres projets de société que leur ventre.

- Enfin pour nous qui avons pour ambition de contribuer au développement du secteur culturel en Côte d'Ivoire, nous sommes bien déçus de voir que le premier responsable de ce département a encore changé et ce, au gré des péripéties politiques auxquelles nous sommes soumis dans nos républiques du Sud. Des projets de grande envergure comme les journées de la francophonie vont se dérouler dans un univers morose qui n'apportera peut-être pas la bonne intelligence du futur Ministre quand on sait que très peu sont les spécialistes de ce domaine qui sont aux rênes. Un projet de grande révélation pour la Côte d'Ivoire qu'est le Salon International des Industries Culturelles d'Abidjan prévu pour le mois de novembre 2010, risque de ne point voir de réalisation si le prochain boss n'y comprend guère les enjeux pour la Côte d'Ivoire et l'Afrique. Fort d'être le parent pauvre de toute la vie sociale ivoirienne, la Culture a encore de durs labeurs au pays des éléphants.

mardi 9 février 2010

Culture africaine et développement 4

LE CLEZIO au Centre Culturel Français d’Alexandrie

Le 13 février 2009, le Centre Culturel Français D’Alexandrie a procédé à un vernissage de Jean-Marie Gustave LE CLEZIO. A la suite du Directeur du CCFA, olivier Poivre d’Arvor, dans un bref discours, présenta au public cet auteur français dont l’œuvre fut consacré par les sages de Stockholm avec le prix Nobel de littérature 2008.
En effet, l’œuvre de LE CLEZIO porte les reflets de la littérature comme univers chargé de liens familiaux. Et il le dit : « ma famille, c’est dans les livres que je la trouve, c’est ma patrie, c’est un territoire la littérature, ce n’est pas abstrait, c’est fait de souvenir ». Ecrivain, il est avant tout lecteur et la lecture crée des liens profonds qui alimentent son passé, son présent et son futur. Avec les livres, il trouve un espace dans lequel il se retrouve; il se crée et se recrée ; c’est le lieu d’expression de sa joie et de ses peines. Et à travers les livres, il communie et communique avec un lectorat qui attend de lui de quoi s’instruire, se divertir et s’informer. Les livres lui permettent à l’auteur de mener ses combats et c’est pourquoi il peut dénoncer les mauvaisetés sociales que sont la guerre, la haine, la méchanceté, l’intolérance, l’égoïsme, la bêtise, le monde mercantile et industriel, l’exploitation des femmes et enfants,…. Toute son œuvre tournant autour de ces thèmes est portée par Ritournelle de la faim, l’œuvre du Nobel.
Mais c’est surtout le travail abattu par la médiathèque du CCFA qui suscita l’attention; en effet les tableaux entièrement conçus à Alexandrie ont traduit toute la singularité de l’auteur, signataire du manifeste pour une littérature-monde qui se veut sans barrières. Et c’est là un avant-goût de tout ce que l’on peut découvrir sur LE CLEZIO dont les œuvres sont présentes à la médiathèque pour les lecteurs francophones.

Culture africaine et développement 3

SINAÏ : LE LIVRE Y ETAIT
L’histoire nous fait savoir que le livre dans sa forme actuelle est le résultat d’une série de révolutions successives. Selon l’historien du livre Roger Chartier: « le livre n’a pas toujours existé (…) et peut être qu’il n’existera plus dans le futur avec internet ». Cette assertion s’induit d’une double explication.
La première c’est que l’on ne peut évoquer la question du livre sans au préalable parler d’écriture. En effet,
l’écriture constitue le fondement même du livre car c’est elle qui permet de saisir le message dans l’abstraction des idées présentées.
La seconde, c’est que le livre est toujours rapproché d’un support qui en constitue le contenant. Ce support a évolué au fil du temps passant par le bois, les tablettes de pierre, les tablettes d’argile (Mésopotamie), la soie (en Chine), le papyrus formant le volumen, principal support livresque de l’antiquité en Egypte, en Grèce et à Rome. Viendra ensuite le parchemin réalisé à partir de peaux d’animal (moutons, veau, âne,….) et viendra enfin le papier qui demeure à ce jour la forme la plus répandue. Mais cette donnée est appelée à changer vu l’avènement du livre électronique.
Mais déjà les saintes écritures rapportent que Moïse alla sur la montagne de Sinaï et reçu de L’Eternel deux tablettes sur lesquelles était gravée la Loi. Le livre était donc au rendez-vous de la consigne divine. Le Sinaï fut un point de départ non négligeable dans la foi des croyants a car disposant d’un livre : le livre de la loi.
Le rendez-vous du Sinaï cher lecteur et chère lectrice, est l’occasion de vivre le souvenir de cet événement par lequel le livre dans ses formes premières fut transmis à l’Homme par le Très-haut.

Culture africaine et développement 2

10 Décembre 1948 -10 Décembre 2008, la déclaration universelle des droits de l’Homme : 60 ans d’existence.
Le 10décembre 1948, réunis au palais de Chaillot à Paris, les 58 Etats qui constituaient alors générale des nations unies adoptèrent la déclaration universelle des droits de l’Homme. Grandement inspirée de la déclaration française des droits de l’’Homme et du Citoyen de 1789 et des atrocités de la seconde guerre mondiale, Les Etats décidèrent pour la première fois de formaliser leur convergence sur les droits humains par une déclaration pour tous les êtres humains en quelque lieu qu’ils se trouvent de par le monde. Ce texte à valeur unique permet de réaffirmer comme le dit le secrétaire général de l’ONU M. Ban Ki-Moon « la dignité et l’égalité inhérente de tous les êtres humains ». Il stipule la nécessité pour les Etats de mettre en place les structures nécessaires au respect des droits de la personne à tous les niveaux: politique, social, économique, culturel, médiatique,……
60 ans après l’avènement de cette déclaration, la situation des droits de l’homme n’est guère reluisante quoique des avancées notables aient été enregistrées. En effet, les droits de l’Homme sont bafoués et piétinés par ceux qui sont censés les défendre dans les pays du nord comme du sud ; et selon la fédération internationale des droits de l’Homme : Les cas d’atteinte à l’intégrité physique des opposants politiques, cas de disparitions forcées ou involontaires, populations marginalisées, journalistes, brimés, menacés, enlevés ou assassinés, les cas d’esclavages des temps modernes, situation des immigrés, les cas de tortures pratiquées par 102 pays au monde selon Amnesty internationale ….
Les statistiques sur les droits de l’homme entre 1980 et 1998 font savoir que sur les 45 825, seulement 2926 ont été éclaircies;2O.000 cas de disparitions demeurent non-élucidés. Le non respect des décisions et organisations internationales dont le cas des Usa qui n’ont pas encore ratifiés le statut de la cour pénale internationale. Dans les pays en voie de développement, il s’agit du non respect des droits à la santé, à l éducation, à l’alimentation, des besoins sociaux, la mondialisation économique quiaccroît le fossé entre riches et pauvres…
60 ans d’existence pour la déclaration universelle des droits de l’homme mais à quand un monde où les droits les plus élémentaires de l’homme seront vraiment respectés ?

lundi 8 février 2010

Culture africaine et développement

Quand aurons-nous en Afrique des espaces de reconnaissance et de légitimation du livre et partant des écrivains africains ?
Cette question restée en suspens lors de notre précédent article mérite réflexion. En effet au regard des conventions internationales et des conventions africaines notamment la charte culturelle de l’Afrique de 1976, les Etats africains furent invités à créer les cadres d’expression de la culture africaine par l’infrastructuration nationales et panafricaines. Si dans le domaine des arts du spectacle, du cinéma et de la musique on a de quoi se réjouir, force est de constater cependant, qu’à ce jour aucun espace de référence panafricain n’existe pour le livre. Au sein des Etats, les grandes rencontres autour du livre accompagnés de prix littéraires existent, mais leur notoriété reste faible.
Aujourd’hui encore, les espaces du livre et les grands prix littéraires récompensant les écrivains africains sont au nord. Les salons du livre africain (Genève, Paris), le grand prix littéraire d’Afrique noire qui récompense les auteurs africains de langue française -une initiative de la francophonie- le prix Renaudot, Goncourt et le prix Nobel de littérature, se préoccupent mieux que les Africains de légitimer les écrivains du berceau de l’humanité. Recherchons-nous toujours une labellisation venant du nord ? A quand le salon africain du livre dans un pays africain ?
Dans Cet univers de mondialisation, l’Afrique a beaucoup à offrir pour une interconnexion culturelle effective et l’une des offres c’est le livre. Il est temps de sortir de nos Etats, de nos micro-nationalismes pour un nationalisme africain. Il est temps que l’art et la culture soient au cœur des politiques de développement des gouvernements africains. Et pourquoi pas un grand littéraire mondial en Afrique.

vendredi 5 février 2010

INDUSTRIES CULTURELLES ET EVANGELISATION

La grande commission demeure parlante et brûlante : « Allez et faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Cette recommandation Christique est restée le fondement de moult ministères biblico-évangélique qui ont porté loin à travers les quatre coins du monde, le message de la bonne nouvelle du Royaume des Cieux.


Ce message prône l’amour, la paix, la joie, le pardon, la sanctification, l’obéissance et l’humilité. Mais c’est surtout le message de Salut en JÉSUS-CHRIST, seul Seigneur et Sauveur qui en constitue l’essence. En effet, il n’y a de salut en aucun autre car il n’y a aucun nom qui nous ait été donné par lequel nous puissions être sauvés.

JÉSUS est donc le seul chemin entre l’Homme et le Père, Il est la vérité et la vie.

Ce message empreint d’une bonne dose d’eschatologie nous fait comprendre que quand la Parole de DIEU aura atteint les quatre coins de la planète alors, alors, alors à ce moment-là, la fin viendra. Mais comment porter ce message aux quatre coins du monde si tant est que la fin en est tributaire ?


Au regard de cette évolution constante de la vie en société, nous comprenons que les mutations jalonnent de parts et d’autres l'histoire de l'humanité. Mais dans de nombreux domaines, les mutations technologiques ont toujours donné lieu à des mutations sociologiques. Ainsi, l'invention de la presse par Gutenberg, démocratise l'accès au livre et permet une plus grande activité de lecture. L'invention du téléphone, facilite la communication à distance sans autre forme de déplacements. la révolution française qui marque la victoire de la bourgeoisie, fait souffler un nouveau vent dans les relations entre les individus et c'est la noblesse qui depuis a pris de nombreux coups.


C'est pourquoi le troisième millénaire, se voit marquer du sceau des technologies de l'information et de la communication qui représentent, à l'heure actuelle, l'outil le mieux accompli de la mondialisation.


Mais dans tout cela c'est le domaine d'action des industries culturelles qui interpellent car ces dernières années leur importance avérée a permis de cerner leurs effets sur la société et partant de servir d'outils d'évangélisation c'est-à-dire d'annonce de ce beau message du Seigneur JÉSUS-CHRIST de Nazareth. Des nombreuses industries culturelles qui existent et se développent, retenons l'imprimé, le disque, la bande, le film, le multimédia. Ces produits culturels peuvent diffuser et diffusent à grandes échelles des messages de repentance pour le salut des âmes.


Aujourd'hui, l'Église de DIEU, la Vraie, dépourvue de réliogisté et de chair, est appelée à se mobiliser et à faire des industries culturelles leurs canaux de diffusion de l'information relative à l'évangélisation. Il s'agit de remonter la filière en suscitant par des activités saines, organisées dans l'Église, des talents dans les domaines précités.


Des auteurs de livres chrétiens, de brochures, de traités, et de biens d'autres documents d'évangélisation soumettront à leurs pasteurs, des textes qui seront examinés et soumis à des compétences(enseignants, avocats, magistrats, intellectuels,etc.) qui existent souventes fois au sein de l'Église.


Des talents de musiciens et les groupes musicaux sont appelés à présenter des œuvres spirituellement saines. Des jeunes aux talents d'acteurs seront invités à partager leur art. Et l'informatique sera enseigné dans un moment de l'école de Dimanche.


L'Église devra œuvrer a mettre sur pied ses propres structures de production et diffusion-distribution ainsi que ses points de commercialisation de ses produits culturels pour gagner des âmes à Christ.


mais c'est surtout les Chrétiens qui sont invités à accroître leur consommation de produits chrétiens par rapport aux produits païens. Car le marché qui arrive à se constituer en niche est d'un apport appréciable pour le développement des industries culturelles.


Aujourd'hui donc Église de DIEU, ton Seigneur a besoin de toi. Lève-toi et va dans la vigne du Seigneur. Amen!

lundi 1 février 2010

LES EFFETS DE LA MEDIATION DES BIBLIOTHECAIRES SUR LE COMPORTEMENT DES USAGERS DANS LES BIBLIOTHEQUES PUBLIQUES IVOIRIENNES.

Introduction

Structures de diffusion parmi tant d’autres, les bibliothèques ont existé depuis l’aube des temps. Traversant les siècles en opérant plusieurs mutations, elles ont favorisé la transmission du savoir en y associant le plus souvent des méthodes nouvelles. En Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier, les bibliothèques publiques offrent un certain nombre de services et de produits à leur clientèle. En effet, le simple accueil n’est-il pas déterminant dans les relations avec les usagers car du bon accueil de ceux-ci dépendent de bonnes relations de confiance et de sécurité ? C’est ce qui fonde notre préoccupation quant à savoir la politique de médiation susceptible d’être dégagée en vue d’accroître la fréquentation des bibliothèques publiques et partant la satisfaction des besoins des usagers. En cela, le sujet ainsi présenté nous invite avant tout à une approche conceptuelle.

- Bibliothèque Publique : La bibliothèque est définie par certains auteurs comme « Une collection de documents soigneusement sélectionnés et organisés afin de fournir l’information nécessaire à la mission ou aux activités d’une institution, d’une société ou de tout autre entité »[1].On comprend que la bibliothèque se consacre outre la collecte de l’information, à son traitement et sa diffusion. Aussi, en tant qu’espace ouvert au public, la bibliothèque peut revêtir divers statuts. On distingue ainsi les bibliothèques nationales, les bibliothèques publiques, les bibliothèques universitaires, les bibliothèques scolaires, etc. Au regard de cette classification, Les bibliothèques publiques semblent retenir notre attention en raison de leur aspect plus large dans la diffusion de l’information et la diversification ou la variété de ses publics. En effet, la littérature retient que la bibliothèque publique est un « service public qui accueille tout lecteur sans distinctions »[2] c’est-à-dire de l’enfant à l’aîné. C’est l’expression du principe d’égalité de tous devant la loi et devant le service public. Mais c’est surtout la mission de cette structure qui reflète de loin sa particularité car « une bibliothèque publique a pour mission première de servir les habitants d’une entité géographique ou d’une circonscription politique, même si elle étend souvent son rayonnement à d’autres communautés… ».[3]

Ainsi, la bibliothèque poursuit-elle une finalité sociale en jouant un rôle dans les rapports humains d’une part et d’autre part dans les rapports avec l’administration et ce au-delà des frontières du local.

- Médiation : La médiation se perçoit pour les acteurs du monde culturel comme ce qui fait le lien l’offre culturelle et le public. Autrement-dit, elle se définit par sa position intermédiaire et en l’espèce, notre ambition se nourrit du fait que la bibliothèque publique, en tant qu’entité sociétale, est un outil de médiation ; mieux, elle exerce une médiation par le biais de ses agents (les bibliothécaires) qui ne va pas sans effets à l’endroit des usagers et partant des populations. La médiation apporte le savoir, apporte les moyens et attend le retour c’est-à-dire les réactions du public. La médiation traduit aussi une énonciation, un acte de parole, de langage ; elle désigne le cadre du message, du contenu.

- Comportement : Selon le Dictionnaire Larousse, le comportement est « une manière de se comporter, de se conduire, l’ensemble des réactions d’un individu, l’ensemble des réactions observables objectivement ».[4] C’est le lieu de signaler l’importance du comportement des usagers à savoir les réactions qu’ils adoptent vis-à-vis de l’usage qu’ils font du système d’information d’abord et de l’information ensuite. Lequel usage découle de la relation qu’ils entretiennent avec les professionnels de l’information dans les bibliothèques publiques.

Fort de cette approche conceptuelle, il convient de préciser le cadre théorique et méthodologique.

I. Cadre Théorique et Méthodologique

I.1. Cadre Théorique

La médiation exercée par les bibliothèques se perçoit selon les auteurs à un triple niveau. En effet, « le bibliothécaire est un médiateur culturel (dans son rôle de médiateur entre le savoir et les lecteurs) ; médiateur social (dans son rôle entre les usagers et les lecteurs eux-mêmes) ; mais aussi un médiateur institutionnel (dans son rôle de médiateur des lecteurs auprès de l’instance politique et administrative), il est passeur de mots, de messages, de connivence, d’enthousiasme, de croyances, d’espoir,…» (Bruillon et Ducas, 2006, p.91). Cela nous amène à comprendre la position stratégique du bibliothécaire qui détient la connaissance dans son fonds documentaire et la transmet à un public désireux d’apprendre à partir des activités d’animation, de prêts de documents et de formation des lecteurs à la recherche de l’information. Mieux, il permet à ces lecteurs de tisser entre eux des liens et développer une nouvelle relation basée sur un lien documentaire reflétant les aspirations et les goûts communs pour la bibliothèque. Ceci explique l’existence des comités de lecture, clubs littéraires et autres groupes d’animation au sein de la bibliothèque. La bibliothèque elle-même est le fruit d’une volonté de l’administration publique ou privée en vue de satisfaire les besoins d’une population donnée d’où le pôle administratif dans lequel le bibliothécaire, fonctionnaire, est un intermédiaire efficace pour l’échange entre ces deux entités car l’orientation des choix de la bibliothèque en termes de financement et de règlementation est le fait des pouvoirs publics sur la base des besoins exprimés par les usagers. On pourrait représenter cette médiation de la bibliothèque autour du livre par le schéma suivant :









Figure 1. Les médiations de la bibliothèque


Source : Bruillon et Ducas, 2006

Inspirée du principe de la démocratisation de la culture, la médiation en général et la médiation des bibliothèques en particulier, développe les démarches d’appréciation du patrimoine, des sciences, de l’art afin de favoriser l’accès aux œuvres et aux pratiques. C’est l’expression d’un concept philosophique de Platon selon lequel les rapports avec le monde physique et social ne sont pas immédiats, il ya un discours car les mots sont les outils de la médiation.

Dans ses différents aspects, la médiation peut être orale ou directe, dans ce cas, le bibliothécaire, à l’image des guides dans les lieux touristiques, donne à son public le goût de son cadre culturel et aiguise la curiosité de ce public. Elle est indirecte lorsque la programmation se fait en amont en contactant le public à l’avance par le canal des conférences par exemple. La médiation devient multimédia quand l’œuvre se trouve sur plusieurs palettes de médias.

Mais on retiendra dans l’ensemble qu’une bonne médiation tient compte de la spécificité des lieux et de la variété des publics : les moins jeunes, les jeunes, les enfants. Elle vise à connaître les publics, leurs attentes, comprendre leurs aspirations et leurs besoins. C’est le lieu d’indiquer le rôle important de la médiation dans le lien social.

Par ailleurs, les bibliothèques publiques sont des instruments au service du développement des Etats. Elles sont inhérentes à l’épanouissement des populations et doivent donc offrir une information riche et variée. Or, c’est précisément une bonne médiation qui permet de donner vie à la structure et d’attirer les publics.

Les bibliothèques sont fréquentées par les populations parce qu’elles sont des lieux de formation, d’information et de divertissement ; ce sont aussi des salles de réflexion. En tant que support pédagogique, les Bibliothèques Publiques apportent un complément d’information non-négligeable d’où la nécessité d’une médiation conséquente.

Le bibliothécaire devient pour la circonstance enseignant, éducateur, chercheur, animateur, conseiller, etc. C’est une fonction qui fait de lui un acteur incontournable de la vie en société et assure la visibilité de la bibliothèque.

I.2 Cadre Méthodologique

I.2.1. Les méthodes de recherche

- La méthode systémique

Les phénomènes de communication et d’information se présentent comme un tout global constitué de plusieurs éléments qui entretiennent entre eux des relations, des corrélations et des interactions. Cela explique le choix de la situation de la médiation des bibliothécaires. Il convient de replacer cette notion dans le giron des les missions des bibliothèques et analyser leurs rapports avec les usagers. Le système devenant dynamique, bibliothécaires et les bibliothèques trouvent leur fondement dans les relations qu’ils entretiennent respectivement avec les autres domaines de la culture et de la vie en société. Il en découle une influence du et sur leur milieu. Cette méthode peut se résumer à « un vocabulaire commun, une technique pour traiter les grandes organisations, une approche systémique là où il existe de nombreuses interactions, la substitution de la notion dynamique de relations aux anciennes entités statistiques, une possibilité d’atteindre l’essentiel de la vie sociale en termes de communication, d’information. Enfin un moyen d’étudier de façon opérationnelle, les notions de but, de besoins, de symboles, de conscience de soi, de processus socioculturels » (Burkley, 1964, p.18). Cette méthode quoique pertinente n’est pas exclusive, l’utilisation de la méthode fonctionnaliste s’avère nécessaire.

- La méthode fonctionnaliste

« La méthode fonctionnaliste suppose que la nature et l’existence de faits sociaux et culturels se réfèrent à la fonction qu’ils occupent. Ainsi, selon les fonctionnalistes, tous les éléments de la société sont fonctionnels ; autrement-dit, ils interviennent sur d’autres aspects de la structure ou du fonctionnement de la société » (encarta.msn.com, 2008). Cette méthode permet de dégager une analyse sur la finalité ou la fonction remplie par les systèmes d’information. Il ressort que ceux-ci remplissent des fonctions de formation, d’information et de communication au sein de toute société. Prenant appui sur ces fonctions, on comprend dès lors que le disfonctionnement d’un élément de la bibliothèque publique produit des effets sur les populations. C’est ce qui fonde l’intérêt de cette recherche qui participe à son niveau de la prise en compte de la médiation dans les bibliothèques et centres de documentation. Se situant dans la défense du droit à l’information, les usagers des bibliothèques publiques ivoiriennes (urbaines et rurales) doivent bénéficier d’une attention particulière dans leur localité.

A cela s’ajoute l’analyse comparative de la situation des systèmes d’information aussi bien, au Canada et en Egypte sans oublier les références faites à la France. Les méthodes de recherche ainsi présentées s’accompagnent de techniques de recherche.

I.2.2. Les techniques de recherche

- L’observation documentaire

La documentation écrite

Les documents textuels permettent en tant que sédiments ou traces d’activités sociales ou privées, de recueillir ce qui a déjà été dit sur ce sujet. Ils sont d’une grande utilité pour fonder, critiquer et justifier les affirmations contenues dans la présente étude. Aussi l’étude de la médiation dans les bibliothèques requière-t-elle une connaissance conceptuelle ou théorique des documents. Cette recension des écrits prend en compte l’origine de la médiation, ses aspects et ses effets sur les clients en Côte d’Ivoire, les étapes de leur évolution et les rapports qu’ils entretiennent avec les autres acteurs sociaux. Des articles scientifiques, des périodiques, des ouvrages de référence, des ouvrages courants et des ouvrages spécialisés ont servis de base à la bibliographie.

La documentation multimédia

L’avènement du multimédia avec l’internet implique le traitement de l’information en un temps record. Cette catégorie se présente comme le siège d’une information riche et variée dans divers domaines de la connaissance. Des sites, des moteurs de recherche et des méta-moteurs ont permis de trouver des informations pertinentes et assez récentes. Il s’agit de sites relatifs aux activités des bibliothèques et l’influence de celles-ci pour les théories dans ces domaines A côté de l’observation documentaire, se présente l’observation participante.

- L’observation participante

- L’enquête

La circonscription de l’objet de l’étude fait appel à une enquête reposant sur l’entretien et le questionnaire.

L’entretien : direct ou semi-direct avec les professionnels et usagers des structures d’information.

Le questionnaire : d’administration directe pour un échantillon accidentel.

II. Problématique

Les bibliothèques sont parmi les grands centres de diffusion du savoir et de construction de la pensée à côté des établissements d’enseignement primaires, secondaires et supérieurs. Depuis toujours en effet, elles ont existé pour la formation et l’information des populations. Prenant en compte les mutations sociologiques étroitement liées aux mutations technologiques, les systèmes d’information n’ont de cesse de transformer la nature des prestations qu’elles offrent à leurs clients allant des méthodes traditionnelles, en passant par les procédés analogiques pour aboutir aux formules numériques de nos jours.

Toujours est-il que la connaissance contenue dans le fonds documentaire d’une bibliothèque doit passer de son caractère tacite à un caractère exprès pour la satisfaction des besoins des lecteurs. Mais pour cela, le lectorat doit être intéressé par le dynamisme des gestionnaires de la structure d’information. Et pour nous, c’est là où intervient la médiation du bibliothécaire.

De l’existence d’une médiation dans les bibliothèques publiques ivoiriennes

En Côte d’Ivoire les bibliothèques publiques, disposant de moyens très limités, exercent une médiation à la mesure de leurs moyens. De nombreux paramètres entrent en ligne de compte : insuffisance de professionnels qualifiés, défaut de subventions, acquisitions inadaptées, manque de cadre adéquat, insuffisance de l’équipement, etc. Les conséquences d’une telle situation sont nuisibles à la fonction même de diffusion des bibliothèques. Ainsi, la faillite documentaire caractérisant les systèmes qui versent dans l’inertie, s’accompagne de léthargie, de l’abus ou l’abdication de l’autorité des cadres, de manque de dynamisme et enfin de la désertion des bibliothèques par les usagers.

Une structure d’information documentaire ne saurait réduire son management documentaire à la seule fonction de « gardien de livres ». En effet, les bibliothèques publiques en Côte d’Ivoire connaissent une vie fort statique. Les programmes d’animation autour des collections et la prise en compte des besoins par l’institution de tutelle demeurent non prioritaires. Ainsi, dans les bibliothèques publiques ivoiriennes, les usagers ne se sentent guère impliqués dans le fonctionnement de celles-ci à cause du défaut de démarche émancipatrice devant provenir des bibliothécaires.

La société ivoirienne étant une société d’oralité, la lecture y demeure une activité dont le fondement a une valeur occidentale ; les populations ne s’en sentent pas imprégnées. A cela s’ajoute le faible taux de scolarisation (42,4%) (Sylla, 2007) des populations qui s’avère un handicap pour toute politique du livre. En outre, la dimension économique encore difficile de ce pays a des répercussions sur le pouvoir d’achat du livre et même sur la fréquentation des bibliothèques ; les populations s’attelant à la satisfaction des besoins vitaux (se nourrir, se loger, se vêtir). Par ailleurs, en tant que bien culturel, le livre est une marchandise qui n’apporte ni rivalité, ni exclusivité dans sa consommation.

Médiation et usages du système d’information

La médiation pouvant être exercée par les bibliothécaires produit, selon sa nature (culturelle, sociale, institutionnelle, technologique), des effets sur l’usage fait par les publics du système d’information.

Lorsqu’elle est bien menée la médiation peut aboutir au bon usage. L’usage est une activité sociale, l’art de faire faire, la manière de faire. Dans un groupe social, l’usage n’a pas force de loi. Dans le domaine des sciences de l’information, on entend par usage d’un système d’information « l’utilisation des services et produits que les professionnels mettent à la disposition du public en vue de satisfaire son besoin informationnel ».[5] Ainsi, user de l’information, c’est faire en sorte d’obtenir de la matière information ; la satisfaction subsistant à cet usage.

En revanche, une mauvaise médiation peut conduire à un mauvais usage comme c’est souvent le cas dans les bibliothèques publiques ivoiriennes. En fait, il ne suffit pas d’user de l’information ou d’une technique d’information, encore faut-il en user correctement. Selon LE COADIC[6], les cas de mauvais usages peuvent être présentés comme suit :

-Le mal usage ou mésusage : C’est le cas d’un mauvais usage fréquent, impropre, excessif. Il se présente lorsqu’on s’encombre de plusieurs sources d’informations souvent inappropriées à l’objet de recherche.

- L’ab usage : Comme en toute chose, tout excès nuit ; raison pour laquelle l’abus est déconseillé. Ainsi, l’accès généralisé et attrayant aux banques d’information en surnombre peut avoir pour conséquence la production d’un travail stérile.

- Les usages déviants : vol, vandalisme, fraude : Il s’agit de pratiques contraires aux règles de la bibliothéconomie et de la documentation. Elles ont une incidence sur la consistance du fonds documentaire. Découlant de la situation sociopolitique du pays, les cas de vandalisme sont souvent perpétrés dans les bibliothèques publiques. Par ailleurs, les cas de fraude et de vol qui sont fréquents sont le fruit d’une médiation trop souple ou trop rigide.

- La mesure de l’usage : la mesure de l’usage d’une structure d’information ou d’un objet porteur d’information va consister à compter le nombre de fois qu’il est fait usage de cette information ou de cet objet pendant un temps donné. USAGE= NOMBRE DE CONSULTATIONS

TEMPS

Nous sommes en droit de nous demander la signification que renferme la médiation des professionnels de l’information et l’influence de celle-ci sur les clients. Autrement-dit montrer l’importance de la médiation en termes de fond et de forme. Une meilleure appropriation des bibliothèques publiques par les populations n’impose-t-elle pas à la base une refonctionnalisation de celles-ci ? La survie des systèmes d’information avec la prédominance et la multiplicité des divertissements amène à réfléchir sur les stratégies utiles à attirer et à maintenir l’influence des bibliothèques sur les populations.

III. Objectifs

III.1. Objectif général

Il s’agit à travers cette étude de dégager les formes de médiation existant au sein des bibliothèques publiques ivoiriennes et leurs effets sur le comportement des lecteurs.

III.2. Objectifs spécifiques

- Présenter la relation des bibliothécaires avec les lecteurs ;

- Elaborer une stratégie de médiation susceptible d’épouser les valeurs des lecteurs du sud en général et de la Côte d’Ivoire en particulier ;

- Déterminer les pôles de médiation à prendre en compte dans les bibliothèques publiques ;

- Préciser les comportements des usagers dans leur relation avec les professionnels de l’information;

- Impliquer les décideurs (dirigeants d’institutions, collectivités décentralisées,….) la formation des professionnels en matière de médiation autour du livre.

IV. Résultats attendus

Les résultats attendus de ce projet peuvent se résumer comme suit :

· Enrichissement des aptitudes professionnelles et renforcement des capacités des professionnels des bibliothèques publiques ;

· Elaboration de véritables politiques de médiation dans la formation continue ou sur le tas des professionnels de l’information;

· Naissance de véritables liens documentaires entre les bibliothèques publiques et leurs usagers ;

· Satisfaction des besoins en information des clients (en termes de bruit ou de silence) ;

· Prise en compte de la démarche qualité dans le transfert de l’information.

V. Bénéfices du projet

Ce projet a pour bénéfice premier de mener une réflexion sur l’une des défaillances des systèmes d’information en Côte d’Ivoire. En effet, trouver des solutions aux problèmes qui minent les systèmes d’information passe par la réflexion et l’action, toutes choses qui sont illustrées par ce projet. Au sortir de cette étude, c’est tout une proposition en faveur de la médiation dans les bibliothèques publiques qui sera dégagée.

Ensuite, il va permettre d’obtenir un nouveau cadre de propositions faites aux décideurs en vue du renforcement des capacités des professionnelles en matière de médiation. Une bibliothèque publique devra prendre en compte le volet médiation en vue d’accroître ses performances.

VI. Bibliographie

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[1] SAGER, Donald J. .- Les petites bibliothèques : organisation et fonctionnement.-Fort Akinson :The Highsmith Company,Inc, 1992.-p.2

[2] MOULIS, Anne-Marie.- Les Bibliothèques : Les essentiels Milan.- p.28

[3] SAGER, Donald J. .- Les petites bibliothèques : organisation et fonctionnement.-Fort Akinson :The Highsmith Company,Inc, 1992.-p.115

[4] Le Petit Larousse Illustré 2007.- Paris : Larousse, 2006.-p 273

[5] OUATTARA Ali, La publication en série des monographies et des publications en série à la direction de la documentation, des archives et de la publication (D.D.A.P.) du Ministère de l’économie et des finances.- Abidjan : E.F.A.C., 2001.- p73

[6] LE COADIC, Y. F. .- Usages et usagers de l’information.- Paris : Nathan, 1997.- p23