mardi 9 février 2010

Culture africaine et développement 3

SINAÏ : LE LIVRE Y ETAIT
L’histoire nous fait savoir que le livre dans sa forme actuelle est le résultat d’une série de révolutions successives. Selon l’historien du livre Roger Chartier: « le livre n’a pas toujours existé (…) et peut être qu’il n’existera plus dans le futur avec internet ». Cette assertion s’induit d’une double explication.
La première c’est que l’on ne peut évoquer la question du livre sans au préalable parler d’écriture. En effet,
l’écriture constitue le fondement même du livre car c’est elle qui permet de saisir le message dans l’abstraction des idées présentées.
La seconde, c’est que le livre est toujours rapproché d’un support qui en constitue le contenant. Ce support a évolué au fil du temps passant par le bois, les tablettes de pierre, les tablettes d’argile (Mésopotamie), la soie (en Chine), le papyrus formant le volumen, principal support livresque de l’antiquité en Egypte, en Grèce et à Rome. Viendra ensuite le parchemin réalisé à partir de peaux d’animal (moutons, veau, âne,….) et viendra enfin le papier qui demeure à ce jour la forme la plus répandue. Mais cette donnée est appelée à changer vu l’avènement du livre électronique.
Mais déjà les saintes écritures rapportent que Moïse alla sur la montagne de Sinaï et reçu de L’Eternel deux tablettes sur lesquelles était gravée la Loi. Le livre était donc au rendez-vous de la consigne divine. Le Sinaï fut un point de départ non négligeable dans la foi des croyants a car disposant d’un livre : le livre de la loi.
Le rendez-vous du Sinaï cher lecteur et chère lectrice, est l’occasion de vivre le souvenir de cet événement par lequel le livre dans ses formes premières fut transmis à l’Homme par le Très-haut.

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