le salon International du Livre d'Abidjan bat son plein et le public présent traduit une certaine relation d'affection entre les ivoiriens et le livre depuis longtemps dégradée. Mais les choses semblent augurer d'un meilleur avenir pour l'univers du livre.
vendredi 30 novembre 2012
Art et Culture
Littérature : Développement du secteur du livre
Le lancement de la 5e édition du Salon international du livre d’Abidjan (Sila) a eu lieu, le mardi 6 novembre 2012, à Abidjan. Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama a, à cette occasion, promis, de relancer l’industrie du livre. « La Côte d’Ivoire est un grand pays de production du livre. Relancer l’industrie du livre, la création littéraire, tel est notre objectif pour ce salon. Faire du livre un vecteur de rencontre et de réconciliation. Que le livre reprenne sa place, malgré ses rivaux que sont l’Internet, la télévision », a déclaré Maurice Bandama, lors du lancement de la 5e édition du Salon international du livre d’Abidjan. Ce salon est prévu du 28 novembre au 1er décembre, à l'espace Ccrae-Uemoa, au Plateau. Pour Lucien Agbia, commissaire général du Sila, l’objectif visé est de promouvoir le secteur du livre en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Afin de permettre au public de découvrir le livre sous toutes ses formes. D’autres objectifs de ce salon se déclinent ainsi : adresser les problématiques liées à l’industrie du livre, favoriser les échanges entre les différents acteurs du livre et favoriser l’émergence d’une économie du livre en Côte d’Ivoire et dans l’espace de l’Uemoa. Plusieurs acteurs de la culture participent à ce salon. Notamment, l’association des écrivains, de diffuseurs et grossistes de livres, de distributeurs, d’éditeurs, de librairies, d’élèves et parents d’élèves, d’Universités et de centres de formations. Le Sila fera aussi place à des expositions, des dédicaces d’œuvres littéraires, des ateliers littéraires, des visites d’écoles, d’un Prix Ivoire (Akwaba culture) et d’un dîner gala. La dernière édition du Sila date de mai 2000. La Côte d’Ivoire a produit plus de 150 nouveaux livres et ce sont 26 milliards de Fcfa de livres vendus sur le District d’Abidjan.
Renaud Djatchi in Abidjan.nethttp://news.abidjan.net/h/444412.html
Le lancement de la 5e édition du Salon international du livre d’Abidjan (Sila) a eu lieu, le mardi 6 novembre 2012, à Abidjan. Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandama a, à cette occasion, promis, de relancer l’industrie du livre. « La Côte d’Ivoire est un grand pays de production du livre. Relancer l’industrie du livre, la création littéraire, tel est notre objectif pour ce salon. Faire du livre un vecteur de rencontre et de réconciliation. Que le livre reprenne sa place, malgré ses rivaux que sont l’Internet, la télévision », a déclaré Maurice Bandama, lors du lancement de la 5e édition du Salon international du livre d’Abidjan. Ce salon est prévu du 28 novembre au 1er décembre, à l'espace Ccrae-Uemoa, au Plateau. Pour Lucien Agbia, commissaire général du Sila, l’objectif visé est de promouvoir le secteur du livre en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Afin de permettre au public de découvrir le livre sous toutes ses formes. D’autres objectifs de ce salon se déclinent ainsi : adresser les problématiques liées à l’industrie du livre, favoriser les échanges entre les différents acteurs du livre et favoriser l’émergence d’une économie du livre en Côte d’Ivoire et dans l’espace de l’Uemoa. Plusieurs acteurs de la culture participent à ce salon. Notamment, l’association des écrivains, de diffuseurs et grossistes de livres, de distributeurs, d’éditeurs, de librairies, d’élèves et parents d’élèves, d’Universités et de centres de formations. Le Sila fera aussi place à des expositions, des dédicaces d’œuvres littéraires, des ateliers littéraires, des visites d’écoles, d’un Prix Ivoire (Akwaba culture) et d’un dîner gala. La dernière édition du Sila date de mai 2000. La Côte d’Ivoire a produit plus de 150 nouveaux livres et ce sont 26 milliards de Fcfa de livres vendus sur le District d’Abidjan.
Renaud Djatchi in Abidjan.nethttp://news.abidjan.net/h/444412.html
MINORITES ET CONSOLIDATION DE L'IDENTITE LOCALE EN COTE D’IVOIRE: VERS DE NOUVELLES DYNAMIQUES SOCIOCULTURELLES ET REGIONALES. 2
2. Objectifs du
projet
2.1 Objectif
général
Promouvoir le dialogue interculturel comme outil de
renforcement de l’identité locale en Côte d’Ivoire et de l’intégration
régionale.
2.2 Objectifs
spécifiques
-
Montrer
l’importance des minorités dans la consolidation de l’identité locale ;
-
Relever
les éléments de construction de l’intégration régionale ;
-
Présenter
les nouvelles dynamiques socioculturelles.
3. Résultats attendus
Les résultats attendus de ce projet
peuvent se résumer comme suit :
·
L’importance
des minorités dans la consolidation de l’identité locale est Montrée;
·
Les
éléments de construction de l’intégration régionale sont relevés;
·
Les
nouvelles dynamiques socioculturelles sont présentées.
4. Hypothèses de recherche
1-
Une
bonne valorisation des minorités dans le capital culturel ivoirien a un impact sur la construction de l’identité
locale, dans le sens d’une communication
pour le changement de comportement et un resserrement des liens ;
2-
La
valorisation l’intégration culturelle et régionale a aussi des incidences sur
la qualité de la nation à construire, si cette valorisation est intégrée dans
une politique publique et réglementée en tant que telle.
5. Méthodologie
-
La recension des documents : La
documentation écrite, La documentation multimédia ;
- L’enquête : l’entretien et le
questionnaire ;
-
Plan médias : émissions radiophoniques, articles de presse, passage
TV, web promotion.
6. Bénéfices du projet
Ce projet a pour
bénéfice premier de mener une réflexion sur l’une des défaillances du tissu
social en Côte d’Ivoire. En effet, trouver des solutions aux problèmes qui
minent les relations entre les ethnies et les minorités passe par la réflexion
et l’action, toutes choses qui sont illustrées par ce projet. Au sortir de
cette étude, c’est toute une proposition en faveur d’une législation sur les plans
de développement locaux, d’aménagement du territoire et d’intégration régionale
qui sera dégagée.
Ensuite, il va
permettre d’obtenir un nouveau cadre de propositions faites aux décideurs en
vue du renforcement des systèmes éducatifs qui devront prendre en compte le
volet minorités en vue d’accroître l’intégration au sein de la nation.
7. Bibliographie
1- BURKLEY,
W., Sociology and modern system theory. Englewood CLIFF, New
Jersey, Prentice Hall. 1964.227pages.
2-
SYLLA
O., Le livre en Côte d’Ivoire.
L’harmattan. Abidjan.2005.
3-
SAMSON, André,
« Glossaire de termes psychologiques », Collège universitaire de Saint-Boniface
| University of Manitoba,
consulté le 19 mai 2010 ;
4-
OGAY, Tania, « Intercultural
communication » et psychologie des contacts des cultures, un dialogue
interdisciplinaire encore à construire. Université de Genève ; 84
pages, consulté en Octobre 2011 ;
5-
ZADY KESSY M, « Développement
de proximité et gestion des communautés villageoises », Abidjan :édition
Eburnie,2008
6-
Laurès Dossou, « Frontière et intégration régionale
en Afrique. Les collectivités locales transfrontalières : tremplin pour
l’intégration régionale » Mémoire
de master de l’Université Senghor, Spécialité Management de projets, 2011.
7-
Pierre Kamtchouing Noubissi, « La Pratique du Suivi
Evaluation dans les projets de Développement au Cameroun » Mémoire de
master de de l’Université Senghor, Spécialité Management de projets, 2009
8-
Adama Sawadogo, « Finances locales et mobilisation
des ressources financières. Pistes de solution à l’amélioration des ressources
financières de la commune de Cotonou au Bénin » Mémoire de master de l’Université Senghor,
Spécialité Gouvernance et Management Public, 2011.
MINORITES ET CONSOLIDATION DE L’IDENTITE LOCALE EN COTE D’IVOIRE: VERS DE NOUVELLES DYNAMIQUES SOCIOCULTURELLES ET REGIONALES 1
1. Problématique et Questions de recherche
De façon générale, les
rapports entre les êtres humains au sein d’une même société connaissent des
mutations aussi bien au niveau sociologique, économique, social, écologique, religieux,
etc. que culturel. Souvent, ces rapports ne vont pas sans bouleversements, du
fait de situations conflictuelles et de tensions (crises sociopolitiques,
guerres civiles) qui détériorent le tissu social.
Dans les tentatives
de résolutions des conflits et des crises, l’on (les acteurs de la communauté
nationale et internationale) est très porté à analyser et adopter des schémas
politiques, militaires, diplomatiques et économiques[1] qui s’avèrent le plus souvent
inefficaces dans les pays les moins avancés. La Côte d’Ivoire, depuis les
années 90, est passée de crises latentes à des crises ouvertes ; pour
arriver à des crises hors limites comme ce fut le cas en 2002 et à la crise postélectorale
de 2010. Les conséquences de cette situation sont la dégradation des relations
naguère chaleureuses, hospitalières et aimables entre les ivoiriens pour faire
place à des relations de défiance, de méfiance et de repli sur soi dont le
point culminant est la rupture du dialogue interculturel. Et dans cet élan, les minorités représentées par
les populations étrangères sont passées au crible de la stigmatisation car, les
problèmes connus par les autochtones découleraient de leur forte présence
(environ 27%).
Or, à l’instar des
pays du Sud, la culture ivoirienne a toujours offert un cadre de reconnaissance
et d’acceptation du fait de la présence des
autres (immigrés), ce qui a grandement d’abord, contribué à la naissance de
nouvelles relations basées à la fois sur le sang et sur le sol, et ensuite, à
produire une identité propre à la Côte d’Ivoire connue sous le nom de la nation
n’zassa[2]. Et à ce niveau, trois axes peuvent
être retenus :
a-
Axe 1 : Les minorités comme
composant de l’identité locale en Côte d’Ivoire : Le concept d’ « ivoirité »
a engendré de nombreuses incompréhensions et frustrations. Pourtant le
développement local ne saurait se défaire d’une l’intégration régionale, qui
apparaît aujourd’hui comme
b-
Axe 2 : La redéfinition de
la dynamique régionale : La prise en compte des minorités - identifiées ici comme des
populations immigrées – dans les politiques publiques, s’avère opportune pour
tendre vers une intégration régionale réussie. On assiste dès lors, à un
rapprochement plus grand entre les peuples de la sous-région. Les barrières
tombent, les préjugés disparaissent pour s’insérer dans une forme de territoire
aux frontières mouvantes.
c-
Axe 3 : Les nouvelles dynamiques
socioculturelles : En effet, originaires de pays frontaliers pour la plupart, les minorités
apportent leur savoir-faire ainsi que leurs pratiques traditionnelles qui
enrichissent la vie culturelle de leur pays d’accueil. Le dialogue
interculturel tire ainsi sa source du métissage culturel qui prend de l’ampleur
avec l’apport non négligeable des langues qui s’entremêlent. Ainsi, des peuples
ou des personnes qui se retrouvent dans une communauté qui n’est pas la leur,
arrivent à s’intégrer en raison de leur connaissance des langues et deviennent
ainsi des piliers et même des précepteurs pour l’intégration de communautés
entières.
A ce stade,
posons-nous les questions suivantes :
- Quel rôle peuvent jouer les minorités dans la construction
d’une identité locale?
- Quels sont les effets de la prise en compte des minorités
sur les politiques publiques régionales ?
- Quels moyens possibles peut-on mettre œuvre pour consolider
des constructions régionales et partant asseoir une intégration véritable?
- Comment peut-on valoriser les minorités pour contribuer efficacement
à la paix, à l’unité, à la cohésion sociales et partant, au développement
régional?
[1]
C’est le cas de la commission réconciliation mise sur pied en 2001 par le
Président GBAGBO au sortir de l’élection de 2000 précédée du coup d’Etat de 1999 ;
et de la commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) mise sur pied par
le Président OUATTARA après la crise postélectorale de 2010 en Côte d’Ivoire.
[2]
Terme emprunté au groupe ethnique akan et qui traduit un mélange de couleurs ou
de tons donnant une originalité particulière.
mercredi 21 novembre 2012
PHOTO DE FAMILLE
LE PERSONNEL DE LA COMMISSION NATIONALE DE LA FRANCOPHONIE AUTOUR DE
SON SECRÉTAIRE GÉNÉRAL, POUR UNE EQUIPE
GAGNANTE ET EFFICACE
SON SECRÉTAIRE GÉNÉRAL, POUR UNE EQUIPE
GAGNANTE ET EFFICACE
La Côte d'Ivoire: une question de développement 2
Il faut former et informer tous les partenaires au développement de la nécessité de s'outiller quant à l'approche interdisciplinaire du développement, leur présenter les théories du développement et les stratégies de celui-ci.
Il faut former les élus locaux en vue de leur présenter les rudiments nécessaires à l'élaboration d'un plan local de développement.
Avec l'avènement des conseils régionaux en Côte d'Ivoire, dont les élections sont prévues pour le 1er trimestre de l'année 2013, il s'avère important de procéder à une communication pour le changement de comportement et surtout de mentalités.
d'un point de vue sectoriel, il faut accompagner les opérateurs culturels à besoin de financement en vue de les mettre en contact avec les agents à capacités de financement. Une véritable intermédiation qui aboutira à l'autonomisation des acteurs culturels dans la dynamique de lutte contre la pauvreté.
Par ailleurs, il est fondamental de développer des études et des recherches sur la problématique du développement de la Côte d'Ivoire qui, à l'heure actuelle, appartient à la catégorie des Pays pauvres Très Endettés. Sortir de ce panier PPTE est un défi à relever; mais pour cela il faut développer la recherche et produire des résultats applicables.
Après une décennie de crise politico-militaire, qui a laissé de graves séquelles aussi physiques que psychologiques, économiques que sociales, il faut renouer avec la paix et le dialogue; car, dit-on, la paix est le nouveau nom du développement.
La Côte d'Ivoire: une question de développement 1
La question du développement des pays du Sud auxquels appartient la Côte d'Ivoire, doit faire l'objet d'une réflexion permanente aussi bien, dans dispositifs que dans les pratiques des acteurs publics et privés.
Il en découle un certain nombre d'enjeux qui méritent d'être considérés lorsqu'on veut sortir du sous-développement. Quel est le modèle économique, social, politique, juridique ou culturel,.... qui doit servir de fondement à l'essore d'un pays sur de la formalisation d'un modèle propre à lui de développement? voilà la question que nous devons nous poser.
Il est impérieux pour chacun d'être un acteur de développement par l'approfondissement des connaissances surtout dans une approche pluridisciplinaire du développement. cela implique la nécessité de maîtriser les outils du Top management.
Dans le secteur de la culture jusque là demeuré sinistré avec toutes les difficultés qu'on connaît, il faut accorder beaucoup d'attention et trouver des solutions à des problèmes restés sans suite. Car la culture est très riche de valeurs, de sens et de frics.
vendredi 9 novembre 2012
UN TEXTE IMPORTANT
NE TE VANTE PAS DU LENDEMAIN CAR TU NE SAIS CE QU'UN JOUR PEUT ENFANTER (PRV.27:1)
jeudi 8 novembre 2012
LES BOUCHONS D'ABIDJAN
La circulation devient de plus en plus difficile à Abidjan. Pour cause, des bouchons et des embouteillages monstres toute la journées et aux heures de pointe, ça on n'en parle pas. Dans tous les quartiers et sur toutes les artères de la ville, c'est le même phénomène. Vite avec le 3ème pour résoudre un temps soit peu le problème.
mercredi 7 novembre 2012
lundi 5 novembre 2012
LES DEFIS, LES PRIORITES ET LES POSSIBILITES DE LEADERSHIP ET LA BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR CULTUREL DANS MON PAYS, ET CE QUI DOIT ETRE FAIT DANS CES DOMAINES POUR REALISER LE POTENTIEL DU SECTEUR.
CONCLUSION
On
retient en définitive que la culture, dans ses fonctions d’information, de
formation et de divertissement ne doit
pas échapper à la valorisation de son potentiel qui est fort. Il est possible
en Côte d’Ivoire de faire de la Culture, un facteur principal de développement.
Il suffit d’avoir les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Il faut vraiment
que ça change pour inscrire la culture dans les lettres d’or du développement
durable ivoirien et faire de cette nation une référence en matière de culture.
III- ACTIONS A MENER POUR REALISER LE POTENTIEL DU SECTEUR CULTUREL IVOIRIEN
Les actions se perçoivent à plusieurs niveaux :
-
Au niveau de l’investissement, il trouver des
leviers indispensables pour financer le
secteur culturel. On sait que jusqu’en 1980, la Côte d’Ivoire comptait 87
salles de cinémas réparties sur toute l’étendue du territoire national. Mais
aujourd’hui, elle n’en compte que 6 avec 3 salles qui fonctionnent au ¼ de leur
capacité de diffusion. Dans un pays où le budget du Ministère en Charge de la
Culture est égal à 0,10% du budget national, il est difficile d’investir mais
pas impossible. Il s’agit de mener des actions peu coûteuses mais à fort impact
social basées sur le développement de la culture et des arts populaires. Il
faut donc dégager des lignes budgétaires beaucoup plus fortes, pour booster le
secteur privé de la culture qui a besoin d’un souffle nouveau en termes d’appui
budgétaire.
-
Au niveau statistique, il faut mener des études sur
chaque secteur de la culture et des arts afin de ressortir leur contribution au
PIB et leur impact sur le bien-être des populations. Cela donnera lieu à la
naissance d’un observatoire des arts et la culture animé et dirigé par des
professionnels chevronnés dans le domaine des statistiques qui revêtent une
particularité avérée comme le démontre si bien le cadre de l’UNESCO pour les
statistiques culturelles. Ces statistiques pourront renseigner sur la
production artistique, établir le profil des agents socio-économique, connaître
la consommation des produits, planifier la production, ajuster la distribution,
exporter, mesurer les retombées des politiques, réviser les stratégies,
produire des analyses et encourager les mécènes.
-
Au niveau institutionnel, il faut mettre sur pied
des structures capables d’agir sur chaque maillon de la culture à travers la
création par exemple, de la Société Ivoirienne pour le Développement des
Entreprises Culturelles (SIDEC) à l’image de la SODEC, qui a marqué une
véritable révolution dans l’univers culturel mondial. Il faut aussi développer
la création des infrastructures de la culture avec beaucoup d’espaces
d’expressions et de diffusion des arts en vue de permettre aux créateurs et aux
créatifs de point périr avec leurs œuvres reléguées aux calandres grecques.
-
Au niveau réglementaire, il faut un code culturel
pour définir des règles de droit pour l’organisation de la vie culturelle en
Côte d’Ivoire. Les lois sur le droit d’auteur doivent être révisées et adaptées
à la situation des réalités du pays et doivent tenir compte de l’évolution
technologique qui se fait à une vitesse exponentielle. Les textes ne doivent
pas se résumer aux reliques juridiques de l’héritage colonial, mais doivent
prendre appui sur le vécu quotidien des différents acteurs et la sensibilité de
leur secteur.
-
Au niveau organisationnel, il est important
d’organiser les opérateurs culturels ou les aider à s’organiser. Créer et
resserrer le lien social et dynamiser le tissu professionnel. Ils doivent
devenir à la fois une force de pression et de proposition pour le bonheur des
créateurs.
-
Il faut renforcer les actions de terrains car la
culture ne se bâtit dans les quatre murs d’un bureau administratif. Il faut
être en contact avec les populations pour connaître leurs besoins en matière de
culture pour les satisfaire.
II- BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR CULTUREL IVOIRIEN
La
bonne gouvernance qui s’est longtemps incarnée dans la volonté politique
(réglementation, infrastructures, budget), est dans ce contexte de
mondialisation, en train de passer à de nouvelles tendances reposant sur des
outils management qui méritent d’être épousés par le secteur de la culture. En
effet, la gouvernance dans le secteur de la culture doit faire appel outre, à
la rigueur et la transparence, l’esprit
d’ouverture caractérisé par la coopération culturelle bilatérale et
multilatérale, la coopération culturelle décentralisée, la coopération
nord-sud, la coopération sud-sud, la coopération triangle, le regroupement
régional, etc. Il en découle que doit
s’approprier les directives de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) renforcées en cela par des
actions prioritaires et des actions d’accompagnement dans le domaine de la
culture.
La
mondialisation de nos jours, constitue un risque à cause de l’uniformisation
qu’elle tend à créer aux niveaux des relations humaines et partant de leur
culture par le nivellement des différences. Or, c’est la Culture qui
précisément, peut permettre de combattre les effets pervers de la
mondialisation. Par la dynamique qu’elle renferme, elle se présente comme un
processus réhabilitant l’identité, elle permet au local de céder un partie de
sa spécificité pour emprunter des valeurs généralisées et une part du local est
insérée dans une forme d’expression qui s’universalise.
Il
appartient aux Etats de mettre en œuvre les mécanismes d’un interventionnisme
public adéquat. La Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui de plusieurs fonds dans le
secteur culturel. Le fonds national de soutien à la culture et à la création
artistique, le fonds de soutien à l’initiative cinématographique, le fonds de
garantie du Ministère en charge de la culture. Mais la gestion opaque de ces
fonds depuis sa création, laisse les créateurs et autres professionnels de la
culture dans le désespoir et la misère, car en Côte d’ivoire, de grands
artistes peuvent mourir pour une ordonnance de 2.000 Frs CFA. Le Bureau
Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) n’a
jamais assez de ressources pour rémunérer les artistes. En ces fonds provenant
de la parafiscalité prélevée sur 1% du chiffre d’affaires des opérateurs de
téléphonie mobile, est géré par le Ministère de la Culture qui en est aussi
bénéficiaire au même titre que les artistes. Quelle politique ? Il faut rediriger les choses par la mise à
disposition de ces fonds qui seront logés par exemple dans la Banque ivoirienne
des Arts et de la Culture qui aura une gestion plus transparente chapoté par un
comité de gestion outillé dans le business culturel.
Pour
une bonne gouvernance de la culture, l’élaboration d’une politique culturelle forte
et pertinente s’impose. Cela a pour effet d’encadrer, promouvoir et protéger les expressions culturelles. Cela aura pour
effet boule de neige, de développer des politiques culturelles locales pour
rendre les localités attrayantes mais aussi protéger les expressions culturelles locales.
Ajoutant à cela la rédaction d’agenda 21 de la culture pour chaque localité de
la Côte d’Ivoire ainsi que des plans de développement socioculturels. Et ce à
quoi appelle la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la
diversité des expressions culturelles, qui en son article 14 demande aux Etats
de prendre des initiatives en faveur de la promotion de la diversité
culturelle. L’Etat de Côte d’Ivoire essaie de répondre à cette préoccupation
par l’institution du Salon Internationale des Industries Culturelles d’Abidjan
(SIICA).
Une
bonne gouvernance de la culture aura pour effet inévitable d’assurer le
rayonnement de la Côte d’Ivoire et contribuer activement au processus de
réconciliation et de reconstruction pour cette nation qui sort de plusieurs
années crises.
I- DEFIS, PRIORITES ET POSSIBILITES DE LEADERSHIP CULTUREL EN CÔTE D’IVOIRE
La
Côte d’Ivoire est une mosaïque culturelle de 60 ethnies encore appelée la
Nation N’ZASSA, c’est-à-dire peuple métissé formant un tout originalement et
authentiquement pluriel. Mais faute, d’une mise en évidence suffisante et d’un
véritable leadership de cette culture si diversifiée, on assiste à une
léthargie du secteur culturel.
Pourtant
la culture peut être un secteur leader en Côte d’Ivoire de par sa fonction ontologique
et fonctionnelle. En effet, les galeries d’arts, les musées, les bibliothèques,
les centres d’exposition, la filière des industries culturelles, les arts du
spectacle, les arts visuels doivent retrouver leur lettre de noblesse et
créance.
Pour
avoir un leadership culturel en Côte d’Ivoire, il faut relever le défi de
l’enseignement des arts et de la culture dans le système éducatif depuis
l’école primaire. Chose qui n’existe pas. Les ivoiriens sont friands de musique
et il faut leur donner des maisons de la musique (zouglou, coupé-décalé,
kpangô, etc.) et des espaces de légitimation de cette musique avec un label de
haute qualité qui doit avoir pour vision de s’exporter aux quatre coins du
monde.
Il
convient de signaler que les académies informelles doivent se développer, ainsi
que les laboratoires de construction de la pensée scientifique pour assurer la
réforme de l’enseignement des arts et de la culture. Un atelier a eu lieu dans
ce sens pour la réforme de l’Institut supérieur des Arts et de l’Action
Culturel (INSAAC), et on attend toujours l’application de la réforme. Il faut
former des professionnels de la culture par des formations de qualité soumises non
seulement au système LMD, mais aussi au renforcement de capacité par des
séminaires et des sessions de formation continue. La Côte d’Ivoire doit
valoriser la formation des managers et administrateurs culturels au profil
pertinent pour faire renaître la culture de ses cendres.
Il
faut aussi institutionnaliser les passeurs d’arts et de culture de sorte à
rendre la Côte d’Ivoire exportable, et ce ne sont pas les occasions qui
manquent. En resserrant le lien avec le public, on assistera à une véritable
consommation culturelle des ménages.
Le
développement de la culture passe aussi par les structures interministérielles
car la culture doit devenir un secteur transversal reconnu dans divers
secteurs. On a la culture à l’école, la culture aux affaires étrangères, la
culture en prison, la culture à l’hôpital, la culture à l’économie et aux
finances, etc. Selon Mac KEYNES, « tout
crée l’impact. », et l’impact de la culture est si grand et si fort
que les possibilités de son éclosion sont grandes par une collaboration privilégiée
avec les populations et par une éducation à la base.
S’il
y a un défi majeur que doit relever le secteur de la culture, c’est celui de la
lutte contre la pauvreté. Et à cet effet, le Document de Stratégie de lutte
contre la Pauvreté (DSRP) 2010 de Côte d’Ivoire, a identifié les industries
culturelles, comme un facteur de réduction de la pauvreté. En effet, le taux de
chômage est 48% en Côte d’Ivoire et la pauvreté s’est aggravée avec les crises
successives qu’a connues le pays depuis 1999.
LES DEFIS, LES PRIORITES ET LES POSSIBILITES DE LEADERSHIP ET LA BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR CULTUREL DANS MON PAYS, ET CE QUI DOIT ETRE FAIT DANS CES DOMAINES POUR REALISER LE POTENTIEL DU SECTEUR.
INTRODUCTION
La
Culture est un vocable polysémique dont l’analyse se fait sous différents
angles (classique, sociologique, anthropologique, etc.). L’organisation des
Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) suivant en
cela Edward Burnet Tylor, retient que la Culture est un vaste ensemble incluant
le langage, les habitudes, les pratiques, les modes de vie, les us et coutumes
ainsi que toute autre disposition acquise par l’homme en tant que membre d’une
société. Mais, dans son aspect opérationnel, la culture est soumise à bien de
situations en Afrique qui rendent difficile son émergence.
Or,
on le sait, la culture est porteuse de valeurs et créatrices de richesses en
contribuant de façon significative au PIB des Etats (7% dans les pays développés et 3% dans les pays en
développement selon la CNUCED). A ce titre, la culture et les arts sont une
source de développement pour les Etats africains dont la Côte d’Ivoire.
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