jeudi 31 janvier 2013

CONSEILS PRATIQUES POUR 2013

J'ai été marqué par un enseignement le lundi 28 janvier 2013. C'était celui du Dr. Patrick MISSONGO, du Congo-Brazzaville, conférencier ICCC qui intervenait à l’Évangile du Royaume. La pertinence et la simplicité de son enseignement m'ont permis de comprendre et confirmer une révélation de taille.

Le comportement qu'un chrétien doit adopter lorsqu'il veut récolter les fruits de son labeur champêtre, peut être  décrit à travers sept principes perceptibles dans la parole de Dieu : 

1- Combattre dans la prière : Ex.17.10;

2- Obéir à Dieu : Ex.24.13-17;

3- Être à l'écoute du Saint Esprit : Ex.32.17

4- Demeurer dans la présence de Dieu : Ex.33.11

5- Éviter les murmures et les jalousies : Nbr.11. 28

6- Avoir des opinions positives : Nbr.14. 6-9

7- Attendre la récompense de la fidélité à Dieu : Nbr. 26. 65

mercredi 23 janvier 2013

CAN

Les pachydermes ont fait leur entrée hier dans la CAN 2013 avec une piètre prestation face au Togo. Le football n'ayant pas de logique, je comprends que les nôtres aient gagné. La presse s'est faite l'échos du coach vraiment mécontent de ses poulains.J'espère qu'ils vont se ressaisir pour nous offrir le sport don de soi.

la CAN a commencé

Les pachydermes ont fait leur entrée hier dans la CAN 2013 avec une piètre prestation face au Togo. Le football n'ayant pas de logique, je comprends que les nôtres aient gagné. La presse s'est faite l'échos du coach vraiment mécontent de ses poulains.J'espère qu'ils vont se ressaisir pour nous offrir le sport don de soi.

VIII. ORGANISATION ET CALENDRIER



Période
Activité
Echéance
An 1 Trimestre 1
Cours 1, 2 et 3

An 1 Trimestre 2
Cours 4 et 5

An 1 Trimestre 3
Cours 6
Enregistrement du sujet de recherche
An 2 Trimestre 4
Examen général de synthèse-Rédaction-Proposition de recherche
Examen général de synthèse-Formation du comité de recherche
An 2 Trimestre 5
Examen général de synthèse-Rédaction-Proposition de recherche

An 2 Trimestre 6
Examen général de synthèse-Rédaction-Proposition de recherche

An 3 Trimestre 7
Examen général de synthèse-Rédaction-Proposition de recherche
Présentation de la proposition de recherche
An 3 Trimestre 8
Rédaction-Thèse

An 3 Trimestre 9
Rédaction-Thèse
Avis de dépôt de la thèse Formation du jury, Dépôt et soutenance de la thèse

VII. BIBLIOGRAPHIE



Ouvrages de méthodologie
Lexique des principaux termes de l’évaluation.- Dakar : Unesco/BPE/CEU, 1994,13p
BARDIN,L .- L’analyse de contenu .- 6è ed ; Paris :PUF, 1991, 291 p (le psychologue)
N’DA, Paul.- Méthodologie de la recherche/de la pratique à la discussion des résultats.- 2è éd. Abidjan : EDUCI, 2002.- 144p
YOON,W Paula.- Directives pour enquêtes de base et appréciations d’impacts.- 1ère éd. Genève : BIT, 1993.- 135 p (document N°1)
Ouvrages spécialisés
SYLLA O., Le livre en Côte d’Ivoire. L’harmattan. Abidjan.2005
APRA E,. Le livre de demain : numérique ou papier in ZAOULI, le magazine des arts et lettres.-Abidjan : N° 3 du Décembre 2012 p.14
Guide des professionnels du livre en Côte d’Ivoire.- Abidjan : Ministère de La Culture et de la francophonie, 2003.- 314 pages.
 D’ALMEIDA F; Annuaire de l’identification de l’environnement et des entreprises culturelles (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal), OIF, 2008
La diffusion et la distribution du livre de langue française au Canada.- Edinova éditeur-conseil, Canada, Août 2008.
BENHAMOU, F., L’économie de la culture.- Collection Repères. Paris, La découverte, 1996 (nouvelle édition en 2008).
BENHAMOU F., L'Économie du Star System, Paris, Odile Jacob, 2002, 367 p. (ISBN 2-7381-1149-1).
DUPUIS Xavier., Culture et développement : de la renaissance à l’évaluation.- paris, Presses de l’Unesco/Ica, 1991
BRUILLON M., DUCAS S., Les professions du livre.2e éd. Ellipses éditions. Paris. 2006 187 pages.
TETU J-F.- La promotion du livre et les médias – Conférence aux journées d’étude de l’ARALD. 2004. pp 1-8
KEABLE J., La grande peur de la télévision : le livre.  Lanctot éditeur. Outremont. 2004. 150 pages.
MENARD M,. Les chiffres des mots. Portrait économique du livre au Québec. Montréal. SODEC. Québec. 2001. 248
pages.
ROUET François, Le Livre, Mutations d'une industrie culturelle, Paris, La Documentation française, coll. « Les Études de la documentation française », 2000, 306 p. (ISBN 2-11-004459-4)(ISSN 1152-4596 ).
V.A. Ginsburgh, David Throsby, Handbook of the Economics of Art and Culture, vol. 1, North-Holland, coll. « Handbooks », 11 novembre 2006, 1400 p. (ISBN 978-0444508706), partie 7, « Chapter 21 : The Economics of Books », p. 722-75
SAVARD, Rejean.- education and research for marketing and quality management in libraries = La formation et la recherche sur le marketing et la gestion de la qualité en bibliothèque.-  Québec : K.G. Saur, 2002.- 326p
Etat de la situation du livre et de la lecture au Québec: document d’information pour la consultation publique sur le projet de la lecture et du livre.- Québec : Ministère de la Culture et des communications, 1998.- 28 cm ; 121p
LAJEUNESSE, Marcel.- Lecture publique et culture au Québec : XIXe et  XXe siècles. Québec : Sainte-Foy : P.U.Q., 2004.- 23 cm ; 223 p                                                                                            
LECOQ, Benoît.- La fonction de direction des services communs de documentation : évolutions récentes et perspectives.- [Paris] : Inspection générale des bibliothèques, 2008
PASSERON Jean-Claude, « Consommation et réception de la culture », in Les publics de la culture, Paris, Presses de Sciences Po, 2003, p. 371-373. 
Thèses – Mémoires -  Rapports
Séminaire sur la politique nationale du livre en Côte d’ivoire - Ministère de la Culture et de la Francophonie/ Direction du livre et de la lecture. Grand-Bassam. 2004.
Expansion du commerce intra et inter régional entre les pays membres de la CMAC et de l’UEMOA : rapport d’activités  année 2004.- Centre du commerce international CNUCED/OMC, AIF.- Genève, 2005. pp 3-4.
SEIBEL  Bernadette: Au nom du livre, analyse sociale d’une profession : les bibliothécaires, Paris, La Documentation française, 1988. 
DELRIEU, S.- Côte d’Ivoire, bibliothèque pilote en Côte d’ivoire (août 1962 – décembre 1965).- Paris : UNESCO, 1965. 19 pages.
 Sources Internet
Guide de diffusion pour les auteurs autoédités.- . Consulté le 22 nov. 2012.

KUEPFER, O., La diffusion via Internet In Diffuser votre ouvrage – Jouve, www.imprimermonlivre.com  8p. Consulté le 22 nov. 2012.
SILA. Salon International du Livre d’Abidjan. www.rezoivoire.net/Litteratures/salon_inter.php. consulté le 02 Octobre 2008
Distribution, être distributeur aujourd’hui.http://www.sne.fr/editeurs/vendre-un-livre/distribution.html , Consulté le 22 nov. 2012

VI. METHODOLOGIE


En vue de vérifier les hypothèses émises plus haut, et en sus des méthodes de recherche telle que la systémique, la méthodologie va consister dans les démarches suivantes :

VI.1 La recension des documents

La documentation écrite
La documentation multimédia
Le choix du thème nécessite des  recherches et des investigations auprès des bibliothèques publiques et services de documentation en Côte d’Ivoire. Ainsi, la problématique posée par le sujet va nous conduire à la visite de la Direction du livre et de la Documentation du Ministère Ivoirien de la Culture et de la Francophonie.
En tant que conservateur documentaliste, responsable de bibliothèques (la bibliothèque de l’Alliance française de San-Pedro et la bibliothèque de la Direction de la Culture et de la Francophonie de San-Pedro), responsable de la culture et des centres de lecture et d’animation  culturelle et point focal du fonds de garantie des industries culturelles (Commission Nationale de la Francophonie) en Côte d’Ivoire, Nous travaillons quotidiennement et allons séjourner avec les distributeurs du livre sans oublier les contacts avec les pays étrangers ayant une grande expérience dans le domaine.

VI.2 L’enquête

En vue de mener une analyse à la fois qualitative et quantitative, une enquête sera menée, reposant sur un certain nombre de variables. En effet, (4) quatre variables ont été retenues dans le cadre de ce projet :

Le statut des enquêtés

Les modes distribution utilisés

Intérêt pour les TIC

Nouveaux modes de distributions envisagés

L’enquête ayant pour but ultime d’analyser une situation et faire des propositions, l’une d’entre elles est la dynamisation de la distribution du livre ″existante″. En outre, elle vise la création d’un nouveau modèle économique et stratégique de la distribution du livre en Côte d’Ivoire.
VI.3 L’entretien 
L’entretien va permettre de recueillir des informations et des témoignages à partir de contacts ou de personnes ressources ciblées appartenant au domaine de l’édition (auteurs, éditeurs, imprimeurs, distributeurs, diffuseurs, libraires, bibliothèques, grandes surfaces, établissements scolaires, ministères techniques en charge du livre, MPTIC, ATCI, collectivités territoriales etc.). Direct ou semi-direct, l’entretien fera ressortir de façon descriptive et dynamique, les opinions qu’ils nourrissent sur la politique sectorielle du livre en Côte d’Ivoire. L’entretien reposera sur un guide d’entretien présentant des questions prévues à l’avance et suivant un ordre donné et  les propositions pour une revitalisation de la politique de distribution du livre.
VI.4 Le questionnaire
Il permettra de donner la possibilité aux professionnels de l’édition quant à la situation de la distribution et de la politique du livre. De façon pratique, il consistera à poser par écrit à des sujets, une série de questions relatives aux investissements, au marché, aux nouvelles technologies, à la législation, à la promotion du livre et tout ce qui en découle. Le questionnaire de l’étude obéit à une méthode approximative car il vise à déterminer les attitudes et les opinions des personnes enquêtées quant à leur appréciation l’industrie du livre.
Les  points suivants seront pris en compte :
La typologie du questionnaire
Définition des objectifs du questionnaire
L’échantillonnage
Les méthodes du questionnaire

V. INTERET


V.1 Intérêt scientifique et enrichissement intellectuel
Ce projet a pour intérêt premier de mener une réflexion de niveau avancé (thèse) sur l’une des défaillances de l’industrie du livre en Côte d’Ivoire. En effet, trouver des pistes de solutions aux problèmes qui minent l’édition, passe par la réflexion et l’action, toutes choses qui sont illustrées par ce projet. Au sortir de cette étude, c’est tout un ensemble de propositions à l’endroit des décideurs, des mécènes et des partenaires au développement en faveur de la distribution du livre qui sera dégagée ; laquelle distribution sera basée sur  une approche TIC en assurant la protection du livre à l’instar du codage et de la désagrégation des livres téléchargés illicitement.
V.2 Innovation
Ce projet va proposer une innovation majeure pour la distribution du livre numérique tout en absorbant les risques, les inquiétudes et les défis liés aux nouvelles technologies. La réactivité des libraires ivoiriens a abouti à la création d’une plateforme de commande de livres en ligne en dehors de tout téléchargement. Mais on peut aller plus loin pour prendre le contre-pied aux géants du secteur par exemple, par une distribution via les infrastructures de télécommunications internalisées ou externalisées, la création d’espaces de lecture numérique, la coédition via plusieurs territoires.
V.3 Intérêt économique
La question du livre présente un intérêt pour la Côte d’Ivoire en raison des revenus financiers générés par cette industrie. En tête des industries culturelles pour les «retombées financières avec 26,4milliards de FCFA  et 1291 emplois » (Annuaire, 2008), l’industrie du livre se présente comme un facteur de développement de la Côte d’Ivoire. La performance de ce secteur  peut constituer un atout pour ce pays par la multiplication des acteurs et la structuration de l’économie du livre quand on sait que l’année 2012 a été déclarée année du livre par le MCF. La formation d’une niche déjà de petite taille en ce qui concerne le marché, peut être élargie par une politique de marché à la fois efficace et efficiente. 
Par ailleurs, la Côte d’ivoire met l’accent sur la culture comme pilier du développement durable. C’est ainsi que dans le document de stratégies de lutte contre la pauvreté (DSRP 2010), la filière des industries culturelles a été identifiée comme un moyen de lutte contre la pauvreté. En outre, le plan national de développement (PND) 2012-2015, après avoir fait le diagnostic du secteur, prévoit un investissement de plus de 60 milliards de Frs CFA pour le développement de la culture.
V.4 Intérêt personnel
Le livre et tout ce qui s’y rapporte est une passion que nous ne saurions occulter voire éluder. De par notre formation et notre profession, nous avons toujours été en contact avec le livre et les opérateurs des industries culturelles. Il y a de si grandes richesses dans un livre qui nous amène à nous pencher sur la question. En outre, effectuer une formation et des recherches de niveau avancés sont pour nous l’accomplissement et le couronnement de plusieurs années d’apprentissage en vue de devenir Docteur spécialiste des industries culturelles et transmettre le savoir à notre tour, sans oublier l’aptitude à piloter de grands programmes et projets ainsi que d’exercer des fonctions à d‘importants postes de responsabilité.

IV. HYPOTHESES


A ce niveau, posons-nous la question: quels sont les effets des nouvelles technologies sur la distribution du livre et sa consommation ? Les TIC en tant qu’instruments de formation, d’information et de divertissement ont une incidence sur les habitudes des acteurs du livre et des populations en général dans le sens d’une communication pour le changement de comportement en ce qui concerne les habitudes de consommation. A l’instar des pays en développement, les politiques publiques en Côte d’Ivoire - prenant fortement en compte les objectifs du millénaire pour le développement (OMD) -, sont axées sur la scolarisation, l’alphabétisation, la promotion du genre, le respect des droits des enfants et de la femme, le respect de l’environnement et du développement durable, la promotion du numérique et la formation, les TIC peuvent servir d’interface incontournable pour la sensibilisation des populations quant à la mise en œuvre et la réception de ces politiques au sein desquelles s’inscrit la distribution du livre.

Les régions du pays et en particulier celles du nord, du centre et de l’ouest ayant lourdement subi les affres de la crise politico-militaire renouent avec le dialogue des cultures dans l’amélioration de la connaissance. Celle-ci passe par la présence du livre soutenue par l’action les TIC ; lesquelles peuvent influencer la vie culturelle de ces régions. L’activité livresque prenant en compte les TIC doit s’inscrire dans toute politique culturelle (nationale ou locale) participant de l’aménagement culturel du territoire en favorisant l’essor des localités les plus reculées. 

III. OBJECTIFS


III.1 Objectif général
L’objectif premier de cette étude est de promouvoir le livre et contribuer à la réflexion sur la filière du livre en Côte d’Ivoire dans l’univers grandissant du numérique.
III.2 Objectifs spécifiques
De façon plus spécifique, il s’agit de :
-                      Cerner la réalité de l’industrie du livre en Côte d’Ivoire ;
-                      Dégager les formes de distribution du livre existant en Côte d’Ivoire ; 
-                      Faire ressortir les difficultés relatives à la  chaîne du livre en général et à la distribution du livre en   
             particulier ;
-                      Présenter les enjeux et perspectives des nouvelles technologies pour l’industrie du livre en Côte d’Ivoire ;
-                      Proposer un projet de distribution du livre mettant en relation les acteurs du livre, des médias et des TIC.


II.3 Identification du problème


La distribution du livre imprimé est-elle sérieusement menacée par les TIC ou a-t-elle encore de beaux jours devant elle en Côte d’Ivoire?
L’industrie ivoirienne du livre- encore embryonnaire-  est insérée dans une économie nationale elle-même, peu structurée qui décrit une chaîne de valeurs ayant de faibles résultats. De la création à la consommation du livre, c’est un ensemble de maillons traduisant des étapes difficiles parmi lesquelles la distribution-diffusion qui se pose comme le véritable chaînon manquant. La distribution est une fonction qui se définit comme l’offre du livre édité en suscitant et traitant les commandes et les détaillants par l’intermédiaire d’un réseau. Les distributeurs et diffuseurs du livre sont parmi les moins nombreux ; ils exercent un monopole de fait dont les conséquences sont l’inégale répartition du livre sur  le territoire ivoirien et l’absence de réception efficace des populations. Aussi, les activités de promotion hors-médias sont-elles insignifiantes et la promotion médias escamotée ou éludée et les méthodes de distribution restent classiques (distribution directe, contrôlée, exclusive, intensive, sélective).
Or, pour répondre aux exigences de la mondialisation économique et aux besoins d’un ordre politique pluriel et démocratique, le gouvernement ivoirien a fait le choix de développer le secteur des TIC, d’autant plus que la culture numérique est une action transversale de la Francophonie en faveur de tous ses Etats membres. Les TIC sont donc promues avec pour ambition de contribuer au développement culturel de la Côte d’Ivoire tout en restant ouvertes aux cultures étrangères et aux autres domaines de la vie en société. Par ailleurs, le message adressé aux politiques à la conférence de Genève sur l’audiovisuel de 2006, fait obligation aux Etats de parvenir au numérique dans les médias en 2015. Ce qui serait profitable à la filière des industries culturelles en termes de promotion.
La réalité en Côte d’ivoire, c’est la situation difficile du livre et du numérique. En effet, la fracture numérique est vécue en Côte d’ivoire et nombreuses sont les villes qui ne sont pas connectées à Internet et les populations ayant encore moins, les moyens de se procurer des supports et équipements numériques (ordinateurs, e-book, ipad, liseuse,…). Les cartes de crédits sont très faiblement usitées par une population soumise aux effets pervers de la crise économique qui creuse le fossé de la paupérisation.
Certains auteurs estiment « qu’internet est aujourd’hui le meilleur outil pour la diffusion du livre » (Kuepfer, 2012). En effet, avec l’avènement du numérique dans l’industrie du livre, la croissance ne sera que positive car les enjeux du numérique sont nombreux : naissance de blogs et de sites pour les acteurs de la chaîne du livre, rayonnement et visibilité de ceux-ci à dimension planétaire en vertu de la théorie de la longue traine, la désintermédiation de la chaîne de production du livre, la dématérialisation du support, l’accroissement de la productivité du fait de la disparition des coûts physiques du document, le développement du commerce du livre en ligne et la reconversion ou la création de nouveaux types d’emplois, la gestion électronique des droits d’auteurs comme source de la réduction de la crise du droit d’auteur, le développement de nouveaux modes de lutte contre la piraterie, la promotion en ligne du livre et partant de la diversité culturelle, etc. Il en découle que la distribution qui est un maillon logistique et qui s’appuie sur un réseau de services et d’intermédiaires liées à la circulation physique du livre, doit muer et muter inexorablement vers le numérique pour l’information, la sélection, l’offre et une gestion plus rapide des offices et retours, des flux financiers et des stocks.
En dehors des débats relatifs au fonctionnement du système éducatif (rentrée scolaire, grèves des enseignants, programmation et déroulement des examens) et du Salon International du Livre d’Abidjan (SILA) ressuscité en 2012, aucun cadre permanent n’existe quant à la promotion du livre en milieu scolaire d’abord et dans la société globalement considérée ensuite. Aussi, les appels d’offres en matière d’édition doivent s’imprégner de bonne gouvernance et venir en soutien aux véritables acteurs nationaux du livre, qui sont très souvent ajournés au profit d’acteurs étrangers ou fictifs. Cela permettra d’agir sur chaque maillon de la chaîne en tant qu’activité culturelle et économique.
Nous sommes en droit de nous demander la signification que renferment les enjeux numériques de la distribution du livre en termes de fond et de forme. Partant de cela, le livre vecteur d’idéologie, nécessite des stratégies en vue de son passage au numérique. La survie du livre avec la prédominance et la multiplicité des divertissements amène à réfléchir sur les supports de communication utiles à maintenir l’influence de celui-ci sur les populations et sa commercialisation.
Au regard de l’identification ci-dessus précisée, les questions suivantes peuvent être posées :
- Quel est l’état actuel de la distribution du livre en Côte d’Ivoire ?
- Quelle est la place du livre imprimé dans la consommation culturelle des populations face l’explosion des nouvelles technologies?
- Quels moyens sont mis en œuvre pour favoriser le passage du livre imprimé au livre numérique?
- Quels types de distribution sont développés pour toucher les différents lecteurs ivoiriens ?
- Quelles stratégies peuvent permettre une meilleure distribution du livre sur toute l’étendue du territoire ivoirien?
- Quelles sont les situations problématiques auxquels se trouvent confrontés les acteurs du livre dans leurs activités distribution ?

LA QUESTION DE LA DISTRIBUTION DU LIVRE EN CÔTE D’IVOIRE : ÉTATS ET PERSPECTIVES FACE AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES (MOBILE, INTERNET, LISEUSE, IPAD ET E-BOOK).

II.2 Synthèse des données de terrain
Selon la CNUCED, les industries culturelles contribuent à 7% du PIB dans les pays développés et à 3% dans les pays en développement. L’exportation mondiale de produits culturels est passée de 95 milliards de dollars (US$) en 1980, à 398 milliards US$ en 1998. On est passé de 0,8% à 3,1% du PNB mondial. Entre 2000 et 2005, le commerce  mondial des produits culturels a connu une croissance de 8,7%. En 2008, la valeur mondiale des industries culturelles s’élevait à 1600 milliards de US$ dont 192 milliards US$ pour les nouveaux médias.
Paraphrasant un auteur (Keable, 2004),  l’on pourrait affirmer que pour avoir une bonne distribution (physique ou numérique) du livre, il faut interroger l’édition. Autrement-dit, la production éditoriale annuelle est-elle assez forte pour permettre la naissance et l’essor d’un média sur le livre? En effet, un projet impliquant les TIC et relatif à la distribution du livre doit s’inscrire dans un environnement où le livre est lui-même, valorisé. Cela passe par la radioscopie de la filière du livre en Côte d’Ivoire : Comprendre son fonctionnement, découvrir ses acteurs, les contextes politiques, socio-historiques et économiques de cette filière depuis les indépendances jusqu’à nos jours. Découvrir les réalités de chaque maillon de la chaîne du livre : auteurs, éditeurs, diffuseurs-distributeurs, commerçants et consommateurs du livre. Dans cette chaîne des valeurs, il est bon de comprendre l’apport économique de ce secteur  dans l’économie globale du pays.
Les statistiques dans la filière du livre en Côte d’Ivoire (dont le modèle est grandement inspiré de celui de la France) sont insuffisantes et quand elles existent, elles sont difficilement transmissibles par les opérateurs de la filière du livre et même par le MCF chargé de la gestion institutionnelle du livre. Cela explique la faible quantité des informations dans ce domaine. On retient cependant que quelques données sont visibles mais ne sont pas récentes. Ainsi, jusqu’en 2003, les acteurs du livre se répartissaient comme suit


L’industrie du livre en Côte d’Ivoire souffre de sa désorganisation, ce qui rend difficile la collecte des données dans ce domaine. Cependant, avec 70% de manuels scolaires et 30% de littérature générale, on retient que la production éditoriale s’élève à « 150 nouveautés par an et 7 millions de livres sont imprimés chaque année » (Sylla, 2007).
La filière livre en tant qu’industrie culturelle, produit des revenus qui, dans l’économie globale de la Côte d’Ivoire permettent de saisir les enjeux de ce secteur dans le développement de ce pays. Ainsi, selon une enquête assez récente réalisée sur Abidjan pour le compte de l’OIF, les données suivantes peuvent être présentées
Sont pris en compte dans ce tableau les établissements publics qui œuvrent dans le secteur de la culture. Les associations professionnelles sont indéterminées ; leur multitude et l’anarchie dans le secteur rend difficile leur détermination. Si cet environnement culturel emploie 995 personnes, le secteur de l’édition fournit 1674 emplois pour un total de 48 structures. Ces emplois ont des répercussions sur l’économie en termes de retombées fiscales et financement des ménages. Mais la prédominance du secteur informel empêche de saisir l’importance de ce domaine. On note aussi que la filière est très peu structurée ; le maillon distribution est faible en Côte d’Ivoire ; il est marqué par le monopole de deux structures : édipresse et LDF.

Toujours dans le sens de la contribution à l’économie nationale, on en arrive au niveau d’activités.
La culture en Côte d’Ivoire a un budget total s’élevant à 4.040.697.000 FCFA (6.159.599 €) soit 0,1% du budget total de l’Etat. Cependant, le chiffre d’affaires de l’écrit est estimé à 26 milliards FCFA provenant en grande partie des moyennes et grandes entreprises moins nombreuses, mais très productives. Plusieurs entreprises fonctionnent dans l’informel et le marché ivoirien du livre est de petite taille. Le secteur souffre de problèmes financiers résultant de l’insuffisance de financements publics (subventions, fonds de soutien à l’initiative culturelle, fonds de soutien à la création artistique et culturelle,…) et la rareté des financements privés (faiblesse du mécénat) - les banques étant toujours réticentes quant aux projets des entreprises culturelles - et de la cherté des intrants dans la fabrication du livre.  A ce niveau, nous allons voir le commerce du livre en ce qui concerne les exportations et tes importations ainsi que la fiscalité qui leur est appliquée.

En tant que membre de l’OMC et de l’UEMOA, la Côte d’ivoire veille à la mise en place d’un tarif extérieur commun et à l’application d’une préférence communautaire en Afrique de l’ouest sur certains produits entre autres, les produits industriels. De ce fait les produits entrant dans la fabrication du livre ne sont pas soumis aux droits de douane. En revanche, le papier et les cartons sont soumis à 5% de droits de douane quand on sait qu’ils représentent dans les dépenses, 70% du coût de la fabrication du livre.  Cela s’explique par le fait que la Côte d’Ivoire ayant ratifié les protocoles de Florence et de Nairobi, ne les exécute pas. L’importation très forte du livre, se comprend à la lumière de la faiblesse de la production nationale du livre elle-même, résultant de la faiblesse de l’industrialisation du secteur, de la faiblesse de l’investissement et de la petitesse du marché.




[1]. Francisco D’ALMEIDA ; annuaire de l’identification de l’environnement et des entreprises culturelles (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal), OIF. (Tableaux N°2, 3, 4).

LA QUESTION DE LA DISTRIBUTION DU LIVRE EN CÔTE D’IVOIRE : ÉTATS ET PERSPECTIVES FACE AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES (MOBILE, INTERNET, LISEUSE, IPAD ET E-BOOK).

II.2 Synthèse des données de terrain
Selon la CNUCED, les industries culturelles contribuent à 7% du PIB dans les pays développés et à 3% dans les pays en développement. L’exportation mondiale de produits culturels est passée de 95 milliards de dollars (US$) en 1980, à 398 milliards US$ en 1998. On est passé de 0,8% à 3,1% du PNB mondial. Entre 2000 et 2005, le commerce  mondial des produits culturels a connu une croissance de 8,7%. En 2008, la valeur mondiale des industries culturelles s’élevait à 1600 milliards de US$ dont 192 milliards US$ pour les nouveaux médias.
Paraphrasant un auteur (Keable, 2004),  l’on pourrait affirmer que pour avoir une bonne distribution (physique ou numérique) du livre, il faut interroger l’édition. Autrement-dit, la production éditoriale annuelle est-elle assez forte pour permettre la naissance et l’essor d’un média sur le livre? En effet, un projet impliquant les TIC et relatif à la distribution du livre doit s’inscrire dans un environnement où le livre est lui-même, valorisé. Cela passe par la radioscopie de la filière du livre en Côte d’Ivoire : Comprendre son fonctionnement, découvrir ses acteurs, les contextes politiques, socio-historiques et économiques de cette filière depuis les indépendances jusqu’à nos jours. Découvrir les réalités de chaque maillon de la chaîne du livre : auteurs, éditeurs, diffuseurs-distributeurs, commerçants et consommateurs du livre. Dans cette chaîne des valeurs, il est bon de comprendre l’apport économique de ce secteur  dans l’économie globale du pays.
Les statistiques dans la filière du livre en Côte d’Ivoire (dont le modèle est grandement inspiré de celui de la France) sont insuffisantes et quand elles existent, elles sont difficilement transmissibles par les opérateurs de la filière du livre et même par le MCF chargé de la gestion institutionnelle du livre. Cela explique la faible quantité des informations dans ce domaine. On retient cependant que quelques données sont visibles mais ne sont pas récentes. Ainsi, jusqu’en 2003, les acteurs du livre se répartissaient comme suit
Tableau 1. La chaîne du livre en Côte d'ivoire
INTERVENANTS
QUANTITE
1
Ecrivains
Ind.
2
Editeurs
11
3
Techniciens prépresse
4
4
Imprimeurs
17
5
Distributeurs
3
6
Libraires
22
7
Bibliothèques-Documentations
83
Source : Guide des professionnels du livre de Côte d’Ivoire, 2003
L’industrie du livre en Côte d’Ivoire souffre de sa désorganisation, ce qui rend difficile la collecte des données dans ce domaine. Cependant, avec 70% de manuels scolaires et 30% de littérature générale, on retient que la production éditoriale s’élève à « 150 nouveautés par an et 7 millions de livres sont imprimés chaque année » (Sylla, 2007).
La filière livre en tant qu’industrie culturelle, produit des revenus qui, dans l’économie globale de la Côte d’Ivoire permettent de saisir les enjeux de ce secteur dans le développement de ce pays. Ainsi, selon une enquête assez récente réalisée sur Abidjan pour le compte de l’OIF, les données suivantes peuvent être présentées[1]  :


Tableau 2. Environnement et emplois
SECTEUR
FONCTION
NOMBREDE STRUCTURES
EMPLOIS
Environnement culturel
Organisme de formation
5
243
Structures institutionnelles
4
752
Associations, organisations professionnelles
18 Ind.
TOTAL
27
995
SECTEUR
FONCTION
NOMBRE DE STRUCTURES
EMPLOIS
Edition
Maisons d’édition
10
473

Distributeurs-Librairies
15
230

Presse écrite
11
817

Agences de presse
4
89

Bibliothèques
8
65
TOTAL

48
1674

Sont pris en compte dans ce tableau les établissements publics qui œuvrent dans le secteur de la culture. Les associations professionnelles sont indéterminées ; leur multitude et l’anarchie dans le secteur rend difficile leur détermination. Si cet environnement culturel emploie 995 personnes, le secteur de l’édition fournit 1674 emplois pour un total de 48 structures. Ces emplois ont des répercussions sur l’économie en termes de retombées fiscales et financement des ménages. Mais la prédominance du secteur informel empêche de saisir l’importance de ce domaine. On note aussi que la filière est très peu structurée ; le maillon distribution est faible en Côte d’Ivoire ; il est marqué par le monopole de deux structures : édipresse et LDF.

Toujours dans le sens de la contribution à l’économie nationale, on en arrive au niveau d’activités.
Tableau 3. Revenus financiers du livre
SECTEUR
TAILLE DES ENTREPRISES
PART(%)
NIVEAU D’ACTIVITE (US$)

Micro entreprises
58
300 000 en moyenne (153 millions FCFA)
Ecrit
Petites entreprises
30
2 millions en moyenne (1 milliard FCFA)

Moyennes entreprises
10
5,7 millions en moyenne (3milliards FCFA)

Grandes entreprises
2
9,6 millions en moyenne (5 milliards FCFA)
Total
100
51,2 millions (26,4 milliards FCFA)

La culture en Côte d’Ivoire a un budget total s’élevant à 4.040.697.000 FCFA (6.159.599 €) soit 0,1% du budget total de l’Etat. Cependant, le chiffre d’affaires de l’écrit est estimé à 26 milliards FCFA provenant en grande partie des moyennes et grandes entreprises moins nombreuses, mais très productives. Plusieurs entreprises fonctionnent dans l’informel et le marché ivoirien du livre est de petite taille. Le secteur souffre de problèmes financiers résultant de l’insuffisance de financements publics (subventions, fonds de soutien à l’initiative culturelle, fonds de soutien à la création artistique et culturelle,…) et la rareté des financements privés (faiblesse du mécénat) - les banques étant toujours réticentes quant aux projets des entreprises culturelles - et de la cherté des intrants dans la fabrication du livre.  A ce niveau, nous allons voir le commerce du livre en ce qui concerne les exportations et tes importations ainsi que la fiscalité qui leur est appliquée.
Tableau 4. Livre et commerce
Marchandises selon la codification du  système harmonisé
Droits de douane appliqués ad valorem (%)
Biens culturels de base
49 produits de l’édition, de la presse ou des autres industries graphiques ; textes, manuscrits ou dactylographiés et plans (exceptés décalcomanie, cartes postales, calendriers,…)
0
Biens culturels connexes entrant dans la production de biens et services culturels

4802 : Papiers et cartons utilisés pour l’écriture, l’impression…
5
Chiffre du  commerce
intérieur  du livre             (Edition SH 49)
Exportations 2007 en US$ (taux de croissance annuel moyen 2004-2007) : 1 626 004 (0%)
Importations 2007 US$ (taux de croissance annuel moyen 2004-2007) : 31 044 693 (13%)

En tant que membre de l’OMC et de l’UEMOA, la Côte d’ivoire veille à la mise en place d’un tarif extérieur commun et à l’application d’une préférence communautaire en Afrique de l’ouest sur certains produits entre autres, les produits industriels. De ce fait les produits entrant dans la fabrication du livre ne sont pas soumis aux droits de douane. En revanche, le papier et les cartons sont soumis à 5% de droits de douane quand on sait qu’ils représentent dans les dépenses, 70% du coût de la fabrication du livre.  Cela s’explique par le fait que la Côte d’Ivoire ayant ratifié les protocoles de Florence et de Nairobi, ne les exécute pas. L’importation très forte du livre, se comprend à la lumière de la faiblesse de la production nationale du livre elle-même, résultant de la faiblesse de l’industrialisation du secteur, de la faiblesse de l’investissement et de la petitesse du marché.




[1]. Francisco D’ALMEIDA ; annuaire de l’identification de l’environnement et des entreprises culturelles (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal), OIF. (Tableaux N°2, 3, 4).