mercredi 23 janvier 2013

V. INTERET


V.1 Intérêt scientifique et enrichissement intellectuel
Ce projet a pour intérêt premier de mener une réflexion de niveau avancé (thèse) sur l’une des défaillances de l’industrie du livre en Côte d’Ivoire. En effet, trouver des pistes de solutions aux problèmes qui minent l’édition, passe par la réflexion et l’action, toutes choses qui sont illustrées par ce projet. Au sortir de cette étude, c’est tout un ensemble de propositions à l’endroit des décideurs, des mécènes et des partenaires au développement en faveur de la distribution du livre qui sera dégagée ; laquelle distribution sera basée sur  une approche TIC en assurant la protection du livre à l’instar du codage et de la désagrégation des livres téléchargés illicitement.
V.2 Innovation
Ce projet va proposer une innovation majeure pour la distribution du livre numérique tout en absorbant les risques, les inquiétudes et les défis liés aux nouvelles technologies. La réactivité des libraires ivoiriens a abouti à la création d’une plateforme de commande de livres en ligne en dehors de tout téléchargement. Mais on peut aller plus loin pour prendre le contre-pied aux géants du secteur par exemple, par une distribution via les infrastructures de télécommunications internalisées ou externalisées, la création d’espaces de lecture numérique, la coédition via plusieurs territoires.
V.3 Intérêt économique
La question du livre présente un intérêt pour la Côte d’Ivoire en raison des revenus financiers générés par cette industrie. En tête des industries culturelles pour les «retombées financières avec 26,4milliards de FCFA  et 1291 emplois » (Annuaire, 2008), l’industrie du livre se présente comme un facteur de développement de la Côte d’Ivoire. La performance de ce secteur  peut constituer un atout pour ce pays par la multiplication des acteurs et la structuration de l’économie du livre quand on sait que l’année 2012 a été déclarée année du livre par le MCF. La formation d’une niche déjà de petite taille en ce qui concerne le marché, peut être élargie par une politique de marché à la fois efficace et efficiente. 
Par ailleurs, la Côte d’ivoire met l’accent sur la culture comme pilier du développement durable. C’est ainsi que dans le document de stratégies de lutte contre la pauvreté (DSRP 2010), la filière des industries culturelles a été identifiée comme un moyen de lutte contre la pauvreté. En outre, le plan national de développement (PND) 2012-2015, après avoir fait le diagnostic du secteur, prévoit un investissement de plus de 60 milliards de Frs CFA pour le développement de la culture.
V.4 Intérêt personnel
Le livre et tout ce qui s’y rapporte est une passion que nous ne saurions occulter voire éluder. De par notre formation et notre profession, nous avons toujours été en contact avec le livre et les opérateurs des industries culturelles. Il y a de si grandes richesses dans un livre qui nous amène à nous pencher sur la question. En outre, effectuer une formation et des recherches de niveau avancés sont pour nous l’accomplissement et le couronnement de plusieurs années d’apprentissage en vue de devenir Docteur spécialiste des industries culturelles et transmettre le savoir à notre tour, sans oublier l’aptitude à piloter de grands programmes et projets ainsi que d’exercer des fonctions à d‘importants postes de responsabilité.

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